UN MAGAZINE CHIC,CHOC ET CHARME

Un magazine jamais vendu en kiosque,uniquement lu sur le net pour et par les écrivains et tous les artistes aimant l'art du bien vivre et qui veulent lire en musique.
Chic,choc et charme



vendredi 23 décembre 2011

LA REVUE DES REVUES

Le MagChic au bout de ses 2 ans de vie s'est clairement positionné et affiche une belle santé...il est devenu au cours des ces années,le partenaire indiscutable de nombreux artistes à travers le monde entier.







MAGCHIC VOUS SOUHAITE DE JOYEUSES FETES

lundi 12 décembre 2011

JE SUIS UNE CREATURE EMOTIONNELLE



Eve Ensler ??
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais ses monologues ont fait le tour de la planète.
Célèbre aux Etats-Unis, adulée par de nombreuses féministes en Europe, Eve Ensler est l’auteure des désormais classiques Monologues du vagin créés à New York en 1996 et à Paris en 2000.
Une quinzaine de textes courts, joués à Broadway, puis dans 150 pays et traduits dans une cinquantaine de langues, tissés de témoignages de femmes qui racontent le viol, la haine de soi, les pannes sexuelles mais aussi le plaisir et la masturbation.
Après avoir su briser avec humour, sur une scène de théâtre, les derniers tabous concernant la sexualité féminine, Eve Ensler s’est penchée sur la tyrannie du corps parfait. Avec son texte du même nom. (Source de lecture Match)
Et voilà que cette femme surgit en parfaite synchronicité avec les exigences des femmes, comme le printemps arabe, l’affaire afghane ou bien celle du Sofitel de New York.
Après l’affaire du voile celle du bâillon sur les désirs ???
Cette femme de théâtre comédienne et dramaturge, sort son nouveau livre « Je suis une créature émotionnelle ». Sous forme de monologues, elle se glisse tour à tour dans la peau d’adolescentes et dévoile la vie secrète des filles autour du monde.
Il faudrait déjà expliciter le titre pour comprendre où vous nous emmener la belle Eve. Le mot « émotionnel »intègre à l’évidence de nombreux concepts comme par exemple la motivation, le niveau de conscience1 ou encore la persistance.
Par conséquent, il est intéressant d’examiner ce que recouvrent précisément les termes « émotion », « intelligence » et leur combinaison, car il en va de l’intelligence émotionnelle dans toutes ces créatures dont elle fait la synthèse sous un seul et unique nom
Des émotions de base telle la colère, la joie, la tristesse, le dégoût, le mépris, la peur, ou la surprise on passe, en réaction à des états internes et incluent donc des « moteurs » tels que la faim, la soif, le besoin de contacts sociaux et le désir sexuel..Ces moteurs qui surviennent en réponse.
Comme pour faire écho aux monologues du Vagin, la formule semble payante puisque le soliloque sera l’essieu de la roue qui va tourner et parcourir le monde en se glissant tour à tour dans la peau d’adolescentes et en dévoilant ainsi la vie secrète des filles sur cette planète.
Comme le dit si bien le confrère du journal Le Point »de l’Américaine soumise à la pression des cheerleaders, une Massaï déterminée à ne pas subir de mutation génitale, une esclave sexuelle bulgare de 15 ans, une ouvrière chinoise qui fabrique des Barbie, une Iranienne ….. autant de sacrés bouts de femme, souvent tristes, toujours émouvants, vivants et courageux, qui ont l'étrange idée de rêver d'une vie meilleure née à se refaire le nez….. » Fn de citation
Difficile de faire mieux pour exprimer cette émotion qui nous conduit vers la ou les créatures émotionnelles.
Nonobstant les propos de l’écrivaine qui destinent cet ouvrage aux hommes et aux femmes, j’en conseillerais la lecture aux adolescentes……..
Je suis une créature émotionnelle.
Editions10-18, 178 p., 15,90 euros.
Henri-Albert Delorme ©LeMagChic Décembre 2011

LA SOURCE DES FEMMES


Cela se passe de nos jours dans un petit village, quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Les femmes vont chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps.
Leila, une jeune femme enceinte, chute en revenant de la source et fait une fausse-couche. Cet événement lui fait réfléchir à la condition des femmes et Leila s'évertuera dès lors de persuader les autres femmes du village que c'est aux hommes qu'incombe la pénible tâche de chercher l'eau à la source dans la montagne. Pour arriver à leur fin, les femmes décident de faire la grève de l'amour,: plus de câlins, plus de sexe tant que les hommes n’apporteront pas l’eau au village
Leïla Bekhti, Hiam Abbass, Hafsia Herzi, Saleh Bakri, Biyouna, Sabrina Ouazani dans un registre différent vont finir par nous persuader que les hommes sont égoïstes et paresseux et qu’on les tient par les couilles.
Au-delà du cliché et de la caricature la pédagogie n’est elle pas l’art de répéter ?? Radu Mihaileanu,n’a certainement pas fait le carton des Intouchables,mais il a fait souffler un vent de révolte sur ma salle obscure préférée.
Portée par un trio d'actrices exceptionnel (Leila Bekhti, césar du meilleur espoir féminin 2011, Hafsia Herzi, césar du meilleur espoir féminin 2008, et Biyouna), cette fable sur l'émancipation de femmes musulmanes séduit autant dans ses moments graves que dans sa bonne humeur ambiante (un humour omniprésent, caractéristique du travail de Mihaileanu
Ce film tombe en parfait synchronisme avec l’affaire de la femme afghane obligée d’épouser son violeur.
Avec du retard à l’allumage j’ai failli zapper sur ce film sorti début novembre.
Mais la cause féminine vaut bien une pause de 2h5 dans ce maudit lundi, comme quoi mon oisiveté mère de tous les vices se rachète dans les vertus des mères.
Les thèmes sont tellement divers que ce film devrait être projeté à un plus large public
Tout y est avec les mariages arrangés, surtout pour les très jeunes filles, la virginité avant le mariage (Leila s’est fait « recoudre »), la répudiation et la contraception.
La violence conjugale, y compris le viol par le mari avec une grande forme d’intégrisme pour ne pas dire d’obscurantisme contredit par l'interprétation juste du Coran et le port du hijab (le voile).
Les enjeux de l’eau et son accès à l'eau et les conséquences de son manque sur la biodiversité et qui n’est pas sans rappeler le chaudron palestinien
Et but not least on découvre un bon audit sur la scolarisation et l'éducation, le tout sur fond de
tourisme avec des occidentaux et la présence d’une administration lourde et corrompue qui paralyse le processus d’émancipation des peuples.
Une consécration du pouvoir matriciel de la femme par Radu Mihaileanu et Alain-Michel Blanc


Henri Delorme ©Le MagChic

mercredi 30 novembre 2011

HOMMAGE A KEN RUSSEL


Ken Russel en photo AFP avec le mannequin Twiggy.
Le réalisateur Ken Russell, "enfant terrible" du cinéma britannique et nommé pour plusieurs Oscars en 1970 pour le film "Women in Love", est décédé dimanche à l’âge de 84 ans à l’hôpital, a indiqué lundi sa famille.

Ken Russell, qui a débuté sa carrière dans la télévision était surtout connu pour avoir porté à l’écran la comédie musicale rock "Tommy" des "Who" en 1975.

Une page d'histoire du cinéma se tourne.

mardi 29 novembre 2011

DES ENFANTS SAGES AUX ENFANTS SAUVAGES


Méfiez vous des enfants sages Cécile Coulon ....des ceux-ci aux enfants sauvages,il n'y a qu'un pas que cette jeune auteure a franchi

LE MANIFESTE DES ENFANTS SAUVAGES





Jamais personne ne pourra dire que nous sommes restés silencieux.



Puisque la lumière peut frapper le pire, en faire jaillir le meilleur, puisque personne n’épuise les forces de ceux qui n’ont rien à prouver et tant à offrir, puisque le monde regorge de beautés sordides et d’humanités divines, nous ne voulons pas baisser les yeux comme de vieux chiens fatigués d’avoir longtemps couru, nous ne pouvons pas travestir nos principes, les déguiser quand la tendance nous l’ordonne. Nos vices sont simples, nos caresses aussi, nous savons qui nous sommes et nous saurons qui vous êtes. Quand la musique n’est plus, des voix hurlent, des cordes grincent, des vents soufflent en nous plus fort, toujours plus fort, encore plus fort, jusqu’à ce que les douleurs se taisent enfin, tranchées par des mains de fer, jetées à ceux qui ne se doutent pas que nos drapeaux se sont levés plus haut pour ne jamais redescendre.



Il n’est jamais trop tard pour comprendre que des pièges ont été posés à l’intérieur même de nos cages. Aujourd’hui, nos ailes sont lisses et soyeuses et refusent de se battre. Nos estomacs n’ont pas connu la faim, au contraire. Lourds et pleins, voilà ce que nous sommes devenus. Pourtant, nous avons soif, nos gueules ouvertes ont séchés, nos cerveaux comprimés respirent comme des enfants malades. Nos plumes, ce sont des pierres. Longtemps, nous avons cru qu’il existait une vérité suprême ; maintenant notre unique combat ressemble à l’animal qui se dévore lui-même.



Assez.



Avant de vouloir changer le monde, épuisons-nous : ce que nous sommes capable d’accomplir dépasse notre pouvoir d’imagination. Il n’y a pas de honte à connaître ses limites, mais cessons d’appeler courage le simple fait de les franchir. La force ne suffit pas, l’amour non plus. Le désir est un moteur qui s’essouffle trop vite pour que l’on puisse s’y fier. La confiance est un instrument toujours mal accordé, l’affection un amour tiède et sans profondeur. Nos familles explosent, nos lits sont défaits, nos draps sales et troués abritent des hommes incapables de grandir, effrayés par la vieillesse, alors qu’ils sont nés avec des rides pleins les entrailles et des cadenas autour des aortes. Embourbés dans la paresse, la bouche pleine des boyaux d’idées cent fois reçues et cent fois renvoyées, ils vivent avec nous, sur nous, en nous, ils prennent la place de nos émotions, ils s’insinuent dans nos discours, ils font l’amour quand nous dormons et accouchent d’êtres monstrueux qui naissent avec un gésier à la place du cœur.



Puisqu’il ne suffit pas de résister pour se sentir vivant, puisque croire en l’homme ce n’est pas lui faire la guerre mais lui procurer la paix, puisque rien ne peut détruire la puissance de ce qui nous paraît juste, nous voulons boire à la source de la joie, régner avec sagesse sur nos univers intérieurs avant de donner des leçons à nos voisins. Ces mots ne demandent rien, n’inventent rien, ne proposent rien. C’est un souffle, un corps sans arme et sans défense, un point d’interrogation dont la courbe ressemble à la corde d’un pendu qu’une main bienveillante aurait dénouée.



Et puisque nous savons que marcher derrière ou à l’avant du troupeau ne signifie pas que nous cessons d’en faire partie, nous ne sommes sûrs de rien. Pourtant, il est hors de question que nous nous contentions d’exister : nous voulons vivre, une bonne fois pour toutes.



Cécile Coulon

dimanche 20 novembre 2011

COUP DE COEUR POUR BENJAMIN MOUCHEBOEUF DE KRYSTEL JACOB




Krystel Jacob a commis ce livre pour la jeunesse et a eu la gentillesse dans un agenda serré de nous accorder une interview

Un petit résumé de cette superbe histoire
Le premier volet de la série des Benjamin Moucheboeuf nous plonge au cœur d’une aventure oscillant entre un monde bien réel “le monde du jour” et un monde fantastique “le monde de la nuit”.

A quelques jours de Noël, Benjamin surprend une conversation entre ses parents. Il entend parler d’expulsion, de Noël sans cadeaux, de Noël sans toit…

Accompagné de ses deux sœurs, Sarah et Lulubelle, il décide de prendre les choses en main et de partir à la recherche d’Émile de Fargabosse, un mystérieux comte censé pouvoir les aider à sauver leur famille. Encore faut-il réussir à percer la carapace dans laquelle il a enfermé son cœur et le secret qui le lie à leur famille…

Mais quand un petit garçon de 11 ans se mêle des histoires des grandes personnes, les choses se compliquent… Et lorsque les lucifées, les drôles d’habitants du monde de la nuit, changent le cours des évènements du monde du jour, on frôle la catastrophe.

Se promenant d’un monde à l’autre, Benjamin va découvrir que par amour, on peut faire bien des choses. De très vilaines choses comme mentir ou voler, mais aussi de très belles… Et cette aventure va lui faire comprendre que dans le monde réel, on peut devenir un gentil petit héros, même sans pouvoirs magiques…


MagChic
Première question pour la mise en bouche pour votre premier roman ?

Oui, c’est un « vrai » roman, 132 pages pour les plus de 8 ans)

MagChic
Pensez-vous qu’écrire pour les jeunes nécessite un conditionnement de l’écriture…. ? Faut-il avoir un style adapté ?


Je ne sais pas s’il faut un style particulier pour écrire pour la jeunesse, mais il est clair qu’on ne s’adresse pas de la même manière à un adulte ou à un enfant. Le langage doit rester abordable et le récit doit être construit sans temps morts pour captiver le petit lecteur. Un enfant n’a aucun remords à refermer un livre après en avoir lu 10 pages si l’histoire ne l’a pas passionné… Mais je ne pense pas qu’il soit possible de conditionner son style. En tout cas, j’en serais incapable… On a un style qui plaît aux jeunes lecteurs ou pas… Pour être auteur jeunesse, je crois qu’il faut avant tout avoir gardé son âme d’enfant, comprendre leur monde, leurs rêves qui sont très éloignés de ceux des adultes.

MagChic
Doit-on penser que le monde des jeunes nécessite un code linguistique particulier ?


Comme écrire tout un roman en langage SMS (sourire) ? Non, je ne pense pas, il faut rester proche de leurs préoccupations, mais ce n’est pas parce qu’on s’adresse aux jeunes qu’on doit parler ou écrire comme certains d’entre eux. Je trouve justement important que les jeunes lisent des ouvrages de bonne qualité pour leur donner le goût de la lecture et de l’écriture.

MagChic
A qui avez-vous pensé en écrivant ce livre ??le titre évoque t’il pour vous un souvenir particulier ?


J’ai écrit ce livre en pensant à ma fille (c’est ma petite lucifée), mais également à la petite fille que j’étais, à Peter Pan et à la fée Clochette. La vie secrète de Benjamin Mouchebœuf, c’est à la fois une histoire très ancrée dans le monde réel, mais avec un soupçon de fantasy. Le petit brin de folie qu’on aimerait tous avoir…

MagChic
Trouvez-vous que les écrivains s’adressent suffisamment aux jeunes ??


Il y a de plus en plus de livres pour la jeunesse. Les traductions de littérature étrangère foisonnent dans les rayons. Quant à savoir si on s’adresse vraiment bien aux jeunes… Je ne sais pas. Le paradoxe, c’est quand on dit qu’ils se désintéressent de la lecture. Pourtant, ils sont capables de faire de Harry Potter un succès planétaire. Je trouve qu’il y a beaucoup trop de livres « pansement » où on leur parle de drogue, d’alcool, de suicide… Peut-être ont-ils tout simplement envie de lire des choses divertissantes ?


MagChic
Etait ce un moyen pour vous de rester dans votre propre jeunesse ou s’agit il d’un livre étape et que d’autres ouvrages seront lus par des lecteurs plus âgés ??


Ma propre jeunesse ? Mais je suis très jeune, cher Henri-Albert ! Je n’ai que 38 ans…
Mon second roman s’adressera aux adolescents. Vous voyez, on progresse … Sans rire, j’ai également écrit des romans pour adultes, je ne m’interdis rien. Nous verrons ce que nous réserve le futur. Mais je crois que je me sens davantage à ma place dans le monde de l’édition jeunesse. C’est plus sympathique, plus convivial, ça me ressemble, il y a moins de rivalités…

Vous travaillez pour une maison d’Edition Les Editions Volpilière. Sans faire injure à ses qualités, il s’agit d’une « petite maison d’édition Pensez vous que vous auriez préféré travaillé avec des poids lourds ??

Avec Élisabeth (des éditions Volpilière), nous avions envie de travailler ensemble depuis longtemps et lorsqu’elle m’a dit qu’elle avait un coup de cœur pour ce roman, je n’ai pas hésité une seconde. J’admire vraiment la force avec laquelle elle porte sa maison et ses auteurs. Après, on ne va pas se mentir… une petite maison ne bénéficie pas de la même diffusion en librairie que les poids lourds et il est très difficile de faire parler de son livre dans la presse… Mais j’ai signé avec grand plaisir et en connaissance de cause. Le plus important, ce sont les lecteurs et le bouche-à-oreille positif sera notre meilleur allié. Et moi, j’ai envie d’y croire!!!
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MagChic se promet de faire fonctionner au mieux le bouche à oreille dans cette période qui précède Noël,vos futurs lecteurs auront des étoiles dans les yeux !!!!

Site Internet : http://www.benjamin-moucheboeuf.com
La vie secrète de Benjamin Mouchebœuf
Krystel Jacob
Éditions Volpilière
Roman jeunesse Fantasy, 132 pages, à partir de 8 ans
Lien bande annonce roman : http://www.youtube.com/watch?v=Wv5j8hN5RnY
Lien chanson du monde de la nuit : http://www.youtube.com/watch?v=22cC5c--bDo

lundi 7 novembre 2011

ELOGE DE LA MODESTIE


Une émission matinale sur le poids des mots et leur usage, au moment où l’on prend un petit café et son petit déjeuner, une petite histoire m’a ramené à un poète du XX ème siècle. Méfions nous de la condescendance avec laquelle nous regardons nos contemporains…en effet, en Normandie dans un petit bourg, à l’heure du petit déjeuner, en un lieu où l’on emploie le mot petit comme signe d’affection………..ill était une fois une boulangère qui servait régulièrement son pain et voyait régulièrement chaque mercredi ,celui qu’elle appelait son petit monsieur.



Le béret vissé sur la tête et la clope au bec il commandait régulièrement d’une semaine sur l’autre, deux parts de tartes aux pommes.



Les jours s’écoulaient doucement dans le village et un mercredi matin le petit monsieur n’est pas venu à la boulangerie.



Le soir venu, aux informations du soir, la boulangère écarquilla les yeux en apprenant que le plus grand poète du siècle venait de décéder à l’âge de 77 ans dans une petite bourgade de Normandie.



Notre petite boulangère apprit que c’était Jacques Prévert, mais elle avait des petites circonstances atténuantes…..à Omonville la Petite (sic) il était si discret



En ce jour de novembre, je m’appuie sur le florilège de sa pensée pour en avoir une petite pour lui et j’aime bien quelques unes d’entre elles. La vie est une cerise La mort est un noyau L'amour un cerisier.

samedi 5 novembre 2011

INTOUCHABLES


Intouchables



Quelle histoire !!!!!un film qui débute sur les chapeaux de roues,à vous clouer sur votre fauteuil (celui de cinéma)les bras vous en tombent !



Philippe et Driss à bord d’une Maserati démarrent le film dans un road movie infernal de nuit, à fond la caisse et l’affaire est lancée….un noir de banlieue et un homme d’affaires ultrafriqué, tétraplégique….un duo d’individus peu vus au cinéma. Quand ils sont ensemble rien ne peut les atteindre, seraient ils intouchables ???



Ce merveilleux film jamais plaintif a su évité le pathos qui raconte le quotidien souvent infernal du paralysé, les soins dispensés par le personnel de proximité, et les efforts pour se remémorer « les perceptions d'un corps atomisé ».



Raconter le film c’est dévoiler l’histoire personnelle de Philippe Pozzo di Borgo né avec des dollars dans les couches culottes, rejeton des ducs Pozzo di Borgo et des marquis de Vogüé ». Enfance dorée sur tranche donc, entre l'hôtel particulier rue de l'Université à Paris, les dividendes de l'affaire Moët Chandon, le château normand, le palais à Venise et les montagnes corses où l'ancêtre croisa le fer avec Napoléon. Jusqu'en 1993, le comte Philippe Pozzo di Borgo est un homme à qui tout semble réussir. Il a une femme superbe dont il est très amoureux, deux enfants, et le voilà parvenu au poste de directeur délégué des champagnes Pommery (LVMH) à Reims. Et puis il y eut ce vol de trop en parapente, le 23 juin 1993, et cette chute qui le laissa tétraplégique, c'est-à-dire paralysé des quatre membres.



Synopsis : A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables C’est de là qu’est parti ce chef d’œuvre où l’on rit tout au long du film ; l’amour jaillit à travers deux cultures aux antipodes l’une de l’autre ….comme si les rails de la gare du Nord ramenaient la banlieue au cœur des hôtels particuliers.



La personne la moins adaptée pour le job. Omar Sy, admirable va devoir admettre cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les Plus »costumes et les bas de survêtement. Pour ce jeune sorti de prison la musique classique se résumait à celle du message d’attente des 1ssedic de Paris. François Cluzet magnifique dans son rôle d’aristo se découvrant un compère dans ce monde d’intouchables (la marginalité ??,)



On y trouve même des leçons d'espérance, de courage et d'humanité, et aussi ce coup de folie pure comme cet ultime vol en parapente effectué en copilote et en fauteuil roulant à l'endroit même où il s'était écrasé. Mes ami(e) handicapé(e)s savent que mon empathie est profonde mais je dois leur dire que hier le film m’a fait rentrer dans leur monde et sortir du mien qui est stéréotypé et obsédé par l’apparence. Des êtres avec leurs besoins et leur désirs comme nous….quelle leçon de vie !!



En sortant du cinéma je me suis surpris à penser à un remake aux USA,why not ??il y a du travail à faire dans l’opinion publique all around the world !i



Sur sept milliards d’habitants sur la terre 1 milliard d’handicapés , le sujet, bien universel ne restera plus longtemps intouchable

mardi 1 novembre 2011

ROMY SCHNEIDER


Elle incarnait l'idéal féminin,elle nous manque Romy for ever

POLISSE


Je prends le risque de me faire enguirlander pour oser encenser un film que d'aucuns jugent bourré de clichés.

Faut il en rire ou en pleurer de ce quotidien des flics ?

On en prends plein la gueule des saloperies de la société surtout si on bosse à la BPM avec les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs.

La cantoche où tout le monde se retrouve au moment du déjeuner pour dégueuler la déglingue dans son couple et exposer ses problèmes car le métier tue les ménages..

Il faut se farcir les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents.

C’est aussi un beau film avec un regard sur la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables adoucissent le lisier de la vie de cette brigade confrontée à l’ignoble,à l’absurde et au pire !!!!

… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Bel hommage à ces fonctionnaires qui tournent avec les moyens du bord

Fred, joué magistralement par Joey Starr est l’écorché du groupe,il aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

La vie dans la polisse n’est pas un roman photo mais parfois elle réserve des pages d’amour.

Ce film m’a conforté dans le talent de Maiwenn et aussi de Marina Foïs magistrale à qui je prédis un César.Karine Viard et bien d’autres comme Nicolas Duvauchelle.
J'ai aimé une Emmanuelle Bercot pleine de vie et de talent;trop belle!!!!

Ce film laisse cependant une impression étrange comme si on était des voyeurs qui seraient un peu portés par de clichés,le petit reproche que je ferais c’est que la vie des flics a été plus mises en exergue que celles des enfants Roms,noirs ou maltraités….Maiwenn a allumé la lumière dans cette pièce obscure,à nous de faire notre propre examen sur les faits relatés.

Alors maltraitance des enfants et policiers pas bien traités???....... une belle brochette de malheureux ?????.

En tout cas Maiwenn est contre la pédophilie,le pense ,le dit et le filme n’est ce pas là le mérite du cinéma et de son ,de nous ouvrir les yeux sur la société ??????

mardi 11 octobre 2011

EXPOSITION REUSSIE DE RACHEL YEDID A JERUSALEM


Photo:Olivier Fitoussi
Accrochage réussi àla cinémathèque de Jérusalem en partenariat avec l'institut Romain Gary .Lequel nous a offert une superbe exposition de Rachel Yedid une valeur montante que devraient découvrir les parisiens!!
Dans son atelier, un squat au cœur de Jérusalem,les notes de Mozart accompagnent Rachel Yedid dans sa peinture du corps féminin, à la recherche de l'âme.
L'exposition porte si bien son nom Prélude Féminin avec cette exhaltation de l'âme féminine qui sied parfaitement à Rachel
On en redemande!!!

Exposition du 4 au 30 octobre 2011

dimanche 9 octobre 2011

LE SKYLAB


Ce skylab commençait au début à m'agacer en se satellisant sur mon internet.....des photos de familles sortaient régulièrement et puis le mauvais temps associé à des primaires m'ont sorti de ma tannière.Julie permettez moi mademoiselle Delpy de vous appeler ainsi.... vous avez déroulé le panthéon de mes souvenirs de jeunesse sous mes yeux.

Seriez vous la synthèse de la Boum, de A nous les petites anglaises ou la version vintage des seventies??

Les amandes sont douces et parfois amères..oui votre film est une gâterie assez particulière.

En juillet 1979, la menace de la chute d'un satellite américain, le fameux Skylab, plane sur la tête des français. C'est aussi le moment d'une réunion familiale en Bretagne autour de l'anniversaire de la grand mère.

Oncles, cousins, frères et soeurs en profitent pour régler des comptes et vider des bouteilles.

Je revois des réunions de famille où l'on se serait fait tuer plutôt qu'abdiquer de ses idées gauchistes pour les tontons qui avaient fait la "guerre" d'Algérie et où l'anisette apaisait les gosiers qui s'égosillaient.

On est débiteur de notre passé quand on tire des chèques sur le présent et les scènes cultes comme la promotion de l'aspirateur moderne est un morceau clé du film.Le symbole de l'obsolescence de notre adolescence....en fait le film de Julie Delpy est un film du passé tourné vers le futur comme une grande bouffée d'air frais.La nostalgie n'y pas l'unique ressort du film mais ces trains qui nous emmenaient vers St Malo me font dérailler de bonheur...merci de nous avoir offert ce voyage dans votre mémoire.Dans ce train du passé vous voyagerez avec des acteurs qui ne se la pètent comme Eric Elmosnino ou Julie herself et une pléiade de gamins fougueux....du cinéma qui vous sort de votre plasma.A voir!!!

RIEN NE S'OPPOSE A LA NUIT



Delphine de Vigan ne nous prend à contrepied en livrant son roman Rien ne s’oppose à la nuit.
Elle nous a déjà donné le fruit de ses introspections dans Jour sans faim son premier roman.
Doit-on puiser son inspiration dans sa propre existence ?
Le genre livresque ne fixe aucun interdit et il suffit au lecteur de savoir où il met les pieds….les livres de Delphine de Vigan lui ressemblent, en pudeur, en doute, en humilité et naviguent à la confluence du roman, de la biographie, de l’autobiographie pour fondre au partage des eaux dans le fleuve de l’autofiction.
Le dernier roman de Delphine m’a laissé une impression étrange, comme si elle m’avait donné les clés de sa maison et donné la permission de fouiller dans son grenier.
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe et celui du silence(4ème de couverture du livre)
En effet le lecteur découvre que Lucile la mère de Delphine était cette jolie Lucile, née en 1946, troisième enfant d'une fratrie de neuf - dont trois mourront en bas âge .
Lucile est morte et sa fille la découvre :suicide ou pas ?
- Grand-mère... elle s'est suicidée, en quelque sorte ?
Encore aujourd'hui quand j'y pense cette question me bouleverse, non pas son sens mais sa forme, ce en quelque sorte dans la bouche d'un enfant de neuf ans, une précaution à mon endroit, une manière de tâter le terrain, d'y aller sur la pointe des pieds. Mais peut-être était-ce de sa part une véritable interrogation : compte tenu des circonstances, la mort de Lucile devait-elle être considérée comme un suicide ?
Le fantôme de Baschung avec son titre Osez Joséphine n’est pas étranger au titre de cette histoire de famille…dans laquelle il faut ouvrir la boite à souvenirs pour décadenasser les non dits et les secrets qu’il y a dans toute famille.
Convoquer les morts pour faire parler les vivants, bonne méthode pour revisiter son enfance, une immersion dans le passé familial n’est pas exempte de souffrance. En 2008 la mère de Delphine de Vigan, Lucile, s'est donné la mort, après avoir réchappé d'un cancer. Elle avait soixante et un ans.
Delphine a longtemps hésité :
Je ne sais plus quand est venue l'idée d'écrire sur ma mère, autour d'elle, ou à partir d'elle, je sais combien j'ai refusé cette idée, je l'ai tenue à distance, le plus longtemps possible, dressant la liste des innombrables auteurs qui avaient écrit sur la leur, des plus anciens aux plus récents, histoire de me prouver combien le terrain était miné et le sujet galvaudé, j'ai chassé les phrases qui me venaient au petit matin ou au détour d'un souvenir, autant de débuts de romans sous toutes les formes possibles dont je ne voulais pas entendre le premier mot, j'ai établi la liste des obstacles qui ne manqueraient pas de se présenter à moi et des risques non mesurables que j'encourais à entreprendre un tel chantier.

Puis la romancière a craqué et s’est lancée dans une enquête « policière », multipliant les entretiens avec ses oncles et tantes et avec sœur Manon, relisant tous les écrits de sa mère, écoutant les cassettes laissées par son grand-père.
On entre avec elle (un peu par effraction) dans une famille qui n’a que l’apparence d’une famille gaie et unie, qualifiée de joyeuse et dévastée. Le lecteur est bouleversé par les révélations sidérantes qui jalonnent le récit : suicides, morts accidentelles, inceste, folie...
Troisième des neufs enfants de Georges et Liane Poirier, Lucile est une petite fille d'une beauté fascinante, solitaire et silencieuse, qui rêve de devenir invisible. Sa mère, Liane, pleine de fantaisie et toute dévouée à son mari, s'épanouit dans ses multiples maternités. Georges, le père, dont Lucile est la préférée, est un beau parleur séduisant et autoritaire, très attentionné envers leur fils trisomique, Tom. On découvrira peu à peu combien cet homme qui vénérait sa femme fut un père nocif, destructeur et humiliant.
Fragile, courageuse, Lucile devenue adulte connaît des troubles bipolaires et ses crises de délire lui vaudront de nombreuses hospitalisations, source pour ses deux filles d'angoisses et de tourments.
Fallait-il remuer les veilles blessures pour continuer de vivre avec les nouvelles ?
Seule Delphine a la réponse.
Elle va certainement solder son compte avec les tourments de la vie pour pouvoir mieux continuer celle-ci.
Peut être était ce l’objet de son livre duquel on sort à la fois sonné et soulagé ???
« J’ai voulu rendre hommage à ma mère, à son mystère, à sa douceur, à sa douleur, à sa violence et à sa beauté ».(extrait d’une interview) le mot de la fin n’appartient il pas à l’auteure ??

mardi 4 octobre 2011

COUP DE COEUR POUR HILDEGARD BORGHORST



Des lignes épurées et contemporaines donnent à l'oeuvre de cette designer une tonalité très tendance....une oeuvre dépouillée et raffinée que MagChic a découvert chez cette artiste de Dusseldorf.
Elle étudia ses bases Malerei Grafik/Design à Freie Kunstakademie Rhein/Rhur
MagChic vous laisse admirer

PROGRAMME DE NUIT MAGCHIC

mercredi 28 septembre 2011

MAGCHIC EN MODE EMPLOI


MagChic a ses coups de cœur et ses intuitions...aujourd'hui il se met en mode emploi pour ses lecteurs artistes qui souhaiteraient changer de travail, en trouver voire en retrouver.
Jooble est un site pratique que pourront utiliser nos visiteurs puisqu'il sera en lien en permanence.
Ce site n'est pas cantonné au périmètre artistique,bien évidemment!
http://jooble-fr.com/

jeudi 8 septembre 2011

MAGCHIC DE NUIT WITH OTIS

EN MODE SOUVENIRS AVEC DAVID FOENKINOS


MagChic pense sincèrement lire en ce moment le futur prix Goncourt!


« Il pleuvait tellement le jour de la mort de mon grand-père que je ne voyais presque rien. Perdu dans la foule des parapluies, j'ai tenté de trouver un taxi. Je ne savais pas pourquoi je voulais à tout prix me dépêcher, c'était absurde, à quoi cela servait de courir, il était là, il était mort, il allait à coup sûr m'attendre sans bouger.
Deux jours auparavant, il était encore vivant. J'étais allé le voir à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, avec l'espoir gênant que ce serait la dernière fois. L'espoir que le long calvaire prendrait fin. Je l'ai aidé à boire avec une paille. La moitié de l'eau a coulé le long de son cou et mouillé davantage encore sa blouse, mais à ce moment-là il était bien au-delà de l'inconfort. Il m'a regardé d'un air désemparé, avec sa lucidité des jours valides. C'était sûrement ça le plus violent, de le sentir conscient de son état. Chaque souffle s'annonçait à lui comme une décision insoutenable. Je voulais lui dire que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'y pense encore à ces mots, et à la pudeur qui m'a retenu dans l'inachèvement sentimental. Une pudeur ridicule en de telles circonstances. Une pudeur impardonnable et irrémédiable. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux lui dire, là. »

Un regard plein de délicatesse donne le potentiel empathique de David sur la vieillesse!

jeudi 1 septembre 2011

DELPHINE DE VIGAN PRIMEE PAR LA FNAC



Le 10e prix du roman Fnac a été décerné à Delphine de Vigan pour son livre Rien ne s'oppose à la nuit.


Delphine de Vigan auteure de No et moi et des fameuses Heures souterraines obtient la consécration du monde litteraire avec son nouveau roman Rien ne s'oppose à la nuit qui était en lice avec une trentaines de romans de la rentrée

Lucile véritable femme chat aux multiples vies rentre dans la peau de la petite fille qui veut garder sa maman......(l'auteure ayant perdu la sienne avant les Heures Souterraines) et nous entraîne dans une bouffée émotionnelle..
Une fiction qui nous rapproche de nos réalités dans une tornade sentimentale que nous ne pouvons pas oublier...
L'oubli c'est le cimetière de la mémoire...à coup sûr Delphine a déposé des fleurs pour raviver le souvenir
Longue vie à ce prix litteraire

mercredi 31 août 2011

L'AIMER OU LE FUIR par DELPHINE DE MALHERBE



Quand Delphine de Malherbe place des écrivains dans la peau de héros de roman on a de quoi être étonné !!!!
Colette, 41 ans,cougar avant l’heure ???s’inscrit dans une étrange modernité, lorsqu’elle est rejointe par son beau fils de 17 ans, Bertrand de Jouvenel himself.
L’amour reste le plus sûr moyen de guérir quelqu’un de ses démons ou, inversement, de le détruire. Quand l’immense écrivain Colette, si moderne et si classique à la fois, s’éprend du fils de son second mari, tout s’écroule. Elle a 47 ans et lui 17. Vivre cet amour ou le fuir ? Elle cherche la réponse dans son passé... A 20 ans, elle avait épousé Willy, un séducteur compulsif qui signait de son nom les livres qu’elle écrivait. Pour pouvoir le quitter, elle devra gagner sa vie en prenant des risques : danser nue, porter le costume et montrer un sein, se muer en chroniqueuse judiciaire ou en critique de théâtre...
Colette dans un monologue de psychanalyse se livre avec la variation de ses sentiments, ses incertitudes et démontre que le chemin de la libération de la femme a été long et est encore long !!!
Ses rencontres avec le monde homo hommes ou femmes jalonnent sa réflexion et sa quête du plaisir.
On aimera ou n’aimera pas la forme d’introspection mais ce livre ne peut laisser indifférent.
C’est tout le mérite de l’auteure de s’attaquer à un monstre sacré de la littérature et de savoir garder la forme romanesque sans tomber dans la biographie, belle audace !!!!

Editions Plon
Date de parution : 18 Août 2011
Prix : 17 €
Nombre de pages : 144
Dimension : 132x201 mm
ISBN : 2-259-21290-5



mardi 30 août 2011

MAGCHIC DEROGE A SES PRINCIPES !!!PUB!!!!!

ANNE JACQUEMIN POUR MAGCHIC.COUP DE COEUR POUR ACCABADORA


La bruxelloise Anne Jacquemain nous livre son coup de coeur de l'été pour un ouvrage qui à l'évidence fera à la fois débat et du chemin.

Accabadora
Michela Murgia


Le livre a reçu, en Italie, le prix Campiello en 2010. Un prix initié par des industriels vénitiens dont le jury est composé de 300 personnes issues de milieux très divers. Ce sont donc de simples lecteurs, sans influence, a priori, qui accordent un prix à leur coup de cœur.

Ce livre est aussi mon coup de cœur du moment

L’histoire se déroule en Sardaigne où une fillette, Maria, quatrième d’une famille pauvre est « cédée » à une dame aisée, elle devient alors fill ‘e anima. Maria est donc « la fille d’âme » de Bonaria, couturière du village qui peut lui offrir ce que sa mère biologique ne peut lui accorder : la nourriture à volonté, une chambre rien que pour elle et surtout l’éducation. Entre cette mère d’adoption et la fillette, la tendresse et la confiance vont s’installer progressivement jusqu’au jour où Maria va découvrir, de la bouche de son ami, pourquoi Bonaria est appelée souvent la nuit. Elle est la « dernière mère » celle qui facilite le passage des mourants. Malgré les sages paroles de Bonaria :
« Les choses arrivent toutes seules … Serais - tu née toute seule, Maria, ? T’es - tu extirpée de tes propres forces du ventre de ta mère ? Ou n’as - tu pas plutôt été aidée, comme tous les autres êtres vivants ? » … Maria la jugera et la quittera pour le Nord, jusqu’au jour où elle sera rappelée car Bonaria est mourante.

Une pratique ancestrale de l’euthanasie où toutes les questions profondes y sont abordées avec humanité et réalisme : le droit, le devoir, le choix, la dignité, la naissance, la vie, la mort.

Traduit de l’italien par Nathalie Baueur.
Seuil, août 2011, 212 pages

jeudi 25 août 2011

COUP DE COEUR DE MAGCHIC POUR LAYTICIA AUDIBERT


MagChic enfreint ses règles relatives à la notoriété puisqu'il parle de Layticia Audibert qui est connue mais comme peintre!!ouf..or ce dont nous parlerons aujourd'hui sera de la sortie en librairie de son premier roman.Le titre sonne comme une jolie pirouette phonétique!!sur cette crise de la trentaine.
Un regard assez original sur ses contemporains et une fenêtre de tir assez étroite pourtant mais le roman va faire mouche

« Je vais mourir. Tout le monde va mourir. Moi plus vite que vous probablement. » « Le médecin a un visage fatigué. Je le regarde au ralenti. Gros plan sur sa bouche humide qui articule la sentence : “Il ne vous reste que quelques jours à vivre, quelques semaines au mieux. Je suis désolé.” Arrêt sur ses rides, sur ses yeux cernés. Je n’aurais pas aimé être à sa place. Cela dit, je n’aime pas vraiment être à la mienne. » Adam a 30 ans. Gâté, superficiel, il a brûlé sa vie à l’usure de ses réserves de latex. Alors qu’il apprend qu’il est condamné, il s’interroge : qu’a-t-il vraiment fait de sa vie ? Que va-t-il faire des quelques jours qui lui restent ? Pour éviter de se voir dépérir, il s’accordera sept jours. À vivre au rythme de ses péchés capitaux. À réaliser ses rêves dans une course effrénée et sans tabou, sans regret ni concession. Il va conclure avec la femme qu’il aime un contrat d’amour à durée limitée. À travers ce voyage intime, cette quête de soi et des autres, cette recherche de l’oubli du temps, Adam saura-t-il découvrir qui il est ? Acceptera-t-il de payer le prix fort ?

Layticia (notre photo de une ) est peintre et vit et travaille à Paris.Je vais faire un mauvais jeu de mot elle a fait du droit(avocate) et maintenant s'arrange pour ne pas faire le reste de travers.La jeune niçoise ait devant elle un bel avenir
littéraire.
Les éditions Kirographaires n'hypothèquent loin s'en faut son bel horizon!
Editions Kirographaires

jeudi 18 août 2011

TRACEY EMIN .LOVE IS WHAT YOU WANT







TRACEY EMIN LA DEJANTEE.LOVE IS WHAT YOU WANT

Serait elle la Amy Whinehouse de la peinture ???????sans les excès extrèmes ??
En tout cas si vous voulez casser votre image de gendre idéal amenez votre belle mère à l’exposition londonienne qui se déroule à la Hayward Gallery en ce moment jusqu’au 29 août
Le vent tourbillonnant du pont de Waterloo si vous venez par le bus 6 n’est rien à côté de certains aspects décoiffants de l’exposition.
Pour tout vous dire c’est la seule expo où j’ai vu un avertissement aux – de 16 ans !!l’expo au carré blanc !Mais Love is what you want…L’amour c’est ce que vous désirez !
Belle trajectoire cette jeune artiste…aurait elle fait sa croissance sur le souffre comme la vigne de Chypre d’où ses parents sont originaires ??
Elle est née à Croydon au sud de Londres (quartier récemment bousculé par les émeutes)fortement influencée par les courants philosophiques de Spinoza et Nietsche
Elle s'est fait connaître du public britannique par deux scandales médiatiques : un esclandre sur le plateau d'une émission culturelle de Channel 4 alors qu'elle était totalement ivre et son installation de 1999 pour le prix Turner, My Bed, composée de son propre lit défait ainsi que de préservatifs usagés et de sous-vêtements tachés de sang.
J’arrive mieux à comprendre pourquoi elle a exposé ses Tampax usagés à plusieurs stade du cycle menstruel !!!Shocking !!!!
Parfois je me suis demandé si c’était elle ou son œuvre qui était exposée……de fait à travers son intimité surexposée on rencontre une forme d’exhibitionnisme !!!
Il est clair que cette artiste exprime une perturbation profonde remuant ainsi en nous nos propres angoisses,nos propres incertitudes,et notre désir de nous montrer .
Mais alors il ne faut pas aller la voir ..cette expo !!!???
Si !!!!il faut pour ouvrir le débat avec vos accompagnants le retour dans le centre de Londres est plus court et plus animé.
Le tissu et la couture prennent une part importante du travail d'Emin, souvent découpé pour faire des lettres cousues sur un autre matériau…ces couvertures sont de toute beauté et pleines de charme….elle a un côté touchant dans cette névrose et ses néons exprime la pureté bien masquée par un aspect scandaleux.
Elle a notamment voyagé à travers les États-Unis avec le fauteuil de sa grand-mère, There's A Lot Of Money In Chairs (1994), sur lequel elle a cousu son nom et celui de son frère, le nom des villes où elle s'est arrêtée et a fait des lectures publiques de son livre Exploration Of The Soul.

On aime ou n’aime pas !!!je suis sorti de cette exposition avec plus de questions que de réponse…..n’a-t-elle pas gagné son pari ??? elle a fait 40 000 entrées Édimbourg d’août à novembre 2008….gageons qu’elle va battre son record en 2011 .
On dit souvent que le talent est l’expression d’une forme de névrose, why not.
Après m’être documenté j’ai retrouvé dans son enfance un début de réponse à mes questions…. issue d’un père bigame ,et violée à l’âge de 13 ans, je me suis dit que l’art est la catharsis et que si le 29 mars 2007, Tracey Emin a été nommée Académicienne royale par la Royal Academy of Arts ,il y a une reconnaissance de son art et de quoi restaurer la porcelaine cassée de son enfance.
L’art est le seul lieu où l’on a le droit de tout exprimer !alors longue vie à Tracey que je qualifierais d’Expressionniste !!!
Il ne vous reste plus que 10 jours !!!
Sinon il ne vous reste plus qu'à aller sur le site de SAATCHI GALLERY en suivant le lien SAATCHI

Exposition à la Hayward Gallery Londres du 18 Mai au 29 August.
South Bank Centre
Subway Waterloo (nombreux bus aussi)

TLJ de 10 A.M à 6 P.M avec deux nocturnes le jeudi et le vendredi

MAG CHIC A LONDRES..COUP DE COEUR POUR STEPHEN WILTSHIRE





Il est des rencontres que l'on ne peut oublier!!!!!!Celle avec Stephen Wiltshire fut de celles -ci...avant mon départ pour Londres ,l'artiste était sur mon mémo.....voir cet homme et mourir.

Stephen est autiste et peint depuis l'âge de 12 ans,il a sa galerie ..à mon sens trop petite...près de Pall Mall ,non loin de l'allée royale du Palais de Buckingham.......Les américains blasés lui ont fait survoler Manhattan en hélicoptère et de tête il a peint tous les immeubles de la presqu'ile!!!!!il ne manquait pas une seule fenêtre à l'Empire State Building.

Il a bluffé tout le monde ...sa fresque de New York est à hurler de réaslisme!!!!

Stephen Wiltshire est un artiste qui dessine et peint des paysages urbains détaillés.. Il a un talent particulier pour le dessin réaliste, des représentations précises des villes, parfois après avoir constaté que les brièvement.

. Il a reçu un MBE pour services rendus au monde, il est convié à un certain nombre d'expositions importantes.

Stephen est né à Londres de parents antillais, le 24 avril, 1974.. Comme un enfant il était muet,n'avait aucun rapport avec les'autres personne,il ne parlait pas la langue et vivait entièrement dans son propre monde.



A l'âge de cinq ans, Stephen a été envoyé à l'école Queensmill à Londres, où il a été remarqué que son seul passe-temps, était le dessin. Il est vite devenu évident qu'il a communiqué avec le monde à travers le langage du dessin, les animaux d'abord, puis les bus de Londres, et enfin les bâtiments. Ces dessins montrent une perspective magistrale, une ligne fantaisiste, et révèlent un art naturel inné



Impressionnant ! Stephen Wiltshire, cet artiste autiste, est capable de dessinehttp://www.blogger.com/img/blank.gifr une ville entière de tête (Londres ici), dans les moindres détail ! Une performance qui lui aura pris 5 jours de dessin sur une immense toile incurvée. On le surnomme "The Human Camera

"Quand il m'a remis sa carte j'étais au bord de l'évanouissement......la chair de poule frissonnait tout mon corps durant la visite de ces œuvres exceptionnelles!!!!Sur son livre d'or une phrase choc!!!Picasso can go to bed!!!!!!!!!

De moi il a fait de moi un handicapé cet après midi d'août dans Londres!!!

Son site pour le découvrir....ou le redecouvrir..http://www.stephenwiltshire.co.uk/

jeudi 11 août 2011

BON ANNIVERSAIRE INES DE LA FRESSANGE



INES DE LA FRESSANGE ET SES RACINES AUVERGNATES.
L’occasion d’un anniversaire, noblesse oblige, est celle où l’on plante un arbre….généalogique ???
Loin de moi de m’approprier les racines d’une telle icône nationale….par sa mère il est évident qu’Inès tire son regard de braise de l’Amérique du Sud(Argentine) exactement.
Mais il faut remonter dans la généalogie à la sixième génération pour trouver l’illustre aïeul de la belle dame de chez Chanel.
Henri Jacques Hilaire Jean François Régis de SAIGNARD de LA FRESSANGE, dit marquis de La Fressange, baron de Queyrières, officier de la Légion d'honneur, né le 10 mars 1791, Saint-Didier-la-Séauve, 43, Haute-Loire, Auvergne, FRANCE, baptisé le 12 mars 1791, décédé le 28 août 1852, Bagnères-de-Luchon, 31, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, FRANCE (à l'âge de 61 ans) (ou décédé à Martres (Haute-Garonne), selon les sources,

Capitaine de cavalerie, député en 1843. Son parrain fut Henry Jacques Hilaire BESSON de CHAMPIGNY, ami de son père. Héritier de la terre-marquisat de La Fressange, il fut élève à l'école militaire de Fontainebleau. Officier de la Légion d'honneur, il fut décoré sur-le-champ de bataille par l'Empereur lui-même. Il quitta le service en 1814, avec le grade de chef d'escadron, fut officier de la Garde Royale sous la Restauration, conseiller général de la Haute-Loire, puis député du collège d'Yssingeaux (4 novembre 1837, 2 mars 1839, 9 juillet 1842, 1er août 1846).
Il quitta la vie publique avec la Révolution de 1848. Chef d'escadron de dragons (1815), maire de Saint-Didier, conseiller général, député de l'arrondissement d'Yssingeaux, chevalier de la Légion d'honneur (25 février 1814) (source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 119)
. Chef d'escadron, adjudant-major au premier régiment des grenadiers à cheval de la garde (source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, page 218).

Maire de Saint-Didier du 26 juin 1826 au 23 septembre 1831, chevalier de la Légion d'honneur, député du 18 mars 1847 au 17 avril 1848 (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul RONIN, tome III, pages 41-42). Il fut élève à l'école militaire de Fontainebleau, capitaine de cavalerie, chef d'escadron en 1814, adjudant-major au premier régiment des grenadiers à cheval de la Garde, chevalier de la Légion d'honneur le 25 février 1814, officier de la Garde Royale sous la Restauration, maire de Saint-Didier, conseiller général de Saint-Didier, deux fois président du Conseil général de la Haute-Loire, député de l'arrondissement d'Yssingeaux, il se retire de la vie politique lors des évènements de 1848 (source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à Saint Didier en Velay, par Jérôme SAGNARD, page 16)

Il entra à l'école militaire de Fontainebleau en 1808 et en sortit, en 1810, sous-lieutenant de dragons. Passa successivement lieutenant, puis capitaine et était, en 1815, adjudant-major au 1er régiment de grenadiers à cheval. Commandant du dépôt de Caen, il fut admis à la retraite en 1821, après avoir fait les campagnes de l'Empire au cours desquelles il fut blessé et décoré sur-le-champ de bataille.
Revenu à Saint-Didier-en-Velay, il en devint le maire en 1826, puis conseiller général en 1833. Il fut élu, en 1837, député de la Haute-Loire par l'arrondissement d'Yssingeaux, et fut l'un des 221. Réélu en 1842, il rentra dans la vie privée aux événements de 1848. (source : Dictionnaire Biographique de la Haute-Loire, par Gaston JOUBERT, Yssingeaux, 1982, page 356).

Il se. maria le 17 août 1818 avec : Emilie de ROSILY-MESROZ, Fille de François Etienne, comte de ROSILY-MESROZ, vice-amiral, directeur général des Cartes et Plans de la Marine,

Ainsi notre belle Inès trouve son caractère volcanique dans nos terres éruptives……les Vellaves n’en seront que plus fiers !

Son père André de SEIGNARD de LA FRESSANGE, Avocat international et Conseiller en investissements, s’est marié avec Cécilia, dite lita SANCHEZ CIREZ,
De cette union naquirent
Emmanuel, marié à India.
Inès, née le 11 août 1957, Gassin, 83, Var, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, France.
Ivan.
Juste une précision la noblesse de sa famille paternelle remonte à la 17 ème génération soit en 1285
Vous savez tout sur Ines maintenant !!!!

samedi 6 août 2011

COUP DE COEUR POUR RACHEL YEDID


Rachel Yedid from Sébastien Lefebvre on Vimeo.


Qui est Rachel Yedid??
Au delà de ce qu'elle nous a dévoilé sur sa vidéo...Rachel incarne cette génération israélienne riche en talent et en envie.
Artiste-peintre contemporain au talent reconnu en Israël et en Europe (Rotterdam, Bruxelles), Rachel Yedid a déjà exposé en France, à Paris. Les happy fews ont ainsi ou découvrir son travail sur le corps des femmes dont l'artiste se sert comme d'un instrument qu'elle seule sait faire vibrer du bout de son pinceau pour nous faire entendre les cris de l'âme.

Fille d'un chef d'orchestre à l'UNESCO et d'une violoncelliste, Rachel a elle-même étudié la musique, puis elle s'est orientée vers la peinture.

Deux ans d’études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, et trois ans à l’Ecole Supérieure des Arts Visuels de Jérusalem où elles’exerce à de nouveaux savoir-faire comme l’acting-painting, le video art, la photographie, la sculpture et la mise en scène. Aujourd’hui, Rachel enseigne l’Art au Musée d’Israël dans le cadre d’un programme du Ministère israélien de l’Education et de la Culture. Elle anime des ateliers pour adultes et organise des rencontres d’art contemporain

samedi 23 juillet 2011

AMY WHINEHOUSE

ADIEU ET MERCI

UNE VOIX S'EST ETEINTE ..HOMMAGE A AMY WHINEHOUSE


Amy Whine house a quitté ce monde aujourd'hui à peine arrivée à l'âge de 27 ans,découverte morte à son domicile de Londres,aujourd'hui.
MagChic aimait cette voix!!!


Elle a rejoint la cohorte des maudits de la 27 ème année..une liste étrangement coïncidente et longue..jugez en !!Jimmy Hendrix,Jim Morrison,Janis Joplin,Brian Jones,Kurt Cobain.......
En savoir plus sur cet "étrange club des 27" clic sur Rock and fuck

mardi 19 juillet 2011

EXPOSITION EXCEPTIONNELLE ALEXANDER MC QUEEN A NEWYORK CET ETE



Le Metropolitan Museum offre aux new yorkais une occasion rarissime d’adosser la culture à la mode….étrange univers que celui d’Alexander qui n’a rien à voir avec la vacuité culturelle de Galliano

Le nom de l’exposition Beauté sauvage.

Je pense que le titre « beauté de sauvage » résume beaucoup les courants contraires dans le travail de McQueen. Car vous visitez l'exposition, vous êtes confronté à deux mannequins... deux mannequins qui à mon avis représentent plusieurs des thèmes et des idées que McQueen a revisités dans toute sa carrière : oppositions contrastées, qu’il fait avec vie ou mort, légèreté ou obscurité, prédateur/proie, homme/machine.



La première galerie dans laquelle vous entrez s'appelle « l'esprit romantique, » elle est faite en béton, d'une manière reflétant le rawness de certains des vêtements. Elle est inspirée par le premier atelier de McQueen dans la place de Hoxton, où McQueen a établi sa maison. McQueen s'est exercé dans la mise sur pied dans la rangée de Savile. McQueen était un artisan remarquable. Il pouvait creuser des sillons par les qualifications de son métier, mais également vers le ou la mode d'utilisation comme véhicule d’expression d’idées et de concepts très complexes.

Dans cette exposition particulière, et dans cette galerie en particulier, vous verrez comment McQueen maîtrisait les métiers de son commerce et les renverserait.

Mieux encore Le traitement extérieur dans « gothique romantique » est principalement les miroirs âgés, un matériel qui évoque l'idée d'Edgar Allen Poe « l'automne de la Chambre d'Usher. » McQueen s'est souvent appelé « Edgar Allen Poe de mode. »

Un des thèmes les plus répandus et les plus continus dans le travail de McQueen était le gothique, en particulier le côté en noir du 19ème siècle, de Victorianisme. Plusieurs des morceaux sont inspirés par le culte de la mort, et il est également peuplé avec des caractères liés au concept littéraire du gothique, comme des vampires, des highwaymen, des antihéros, ou des héros de Byronic. Un cercueil compose la collection posthume de McQueen, officieusement appelée Angels et les démons.

Et elle montre la relation intime de McQueen avec l'histoire d'art aussi bien que son amour des peintres flamands. C'était son moment préféré dans l'histoire d'art.

Le « Cabinet de curiosités » se rapporte au dix huitième siècle et à la pratique du dix neuvième siècle consistant à rassembler des objets de l'histoire naturelle comme manière de regarder le monde. Cette pièce, d'une certaine manière, est le coeur et l'âme de l'exposition.

Vous découvrirez la largeur de l'imagination de McQueen dans les morceaux sur l'affichage et les objets qui l'ont inspiré (nature, primitivisme). Tous les thèmes principaux que vous découvrirez dans toute l'exposition sont beaucoup présents dans cette galerie particulière. Vous verrez également dix moments iconiques de ses expositions de piste.

McQueen était une grande éponge, et il a regardé partout pour l'inspiration, et vous voyez toutes ces références venir ensemble dans cette galerie particulière.

Dans « le nationalisme romantique, » le traitement extérieur est une marqueterie qui est conçue pour refléter le tartan de McQueen.

McQueen était un conteur incroyable, et la plupart de ses collections sont des récits basés sur l’histoire

. Dans ce cas particulier, il montre sa grande fierté dans son héritage écossais et également son grand amour de l'histoire britannique. Ainsi d'une certaine manière, il y a un face à face entre les Ecossais et les Britanniques.

La deuxième salle, « le viol des montagnes, » est composée du bois cru. Le viol des montagnes était très provocateur quand on lui a montré d'abord en 1995 ; beaucoup de personnes ont interprété le viol en tant qu'étant le viol des femmes.

McQueen était très convaincu dans le fait que le viol au titre s'est rapporté au viol de l'Ecosse par le Jacobite Risings du XVIIIème siècle et aux dégagements des montagnes du 19ème siècle.

Je pense que la violence de ce moment particulier dans l'histoire a été reflétée dans des vêtements de McQueen dans leur propre construction; comme s’il avait découpé les L'hologramme était la finale des veuves de Culloden. Près de l'hologramme on a une variation de la robe que Kate Moss porte, faite de centaines de couches d'organdi en soie avec les bords crus.

Dans « l'Exoticism romantique, » nous avons voulu beaucoup donner l'idée d'une boîte à musique. Ainsi nous avions l'habitude des miroirs pour donner une idée d'infini, et des plaques tournantes également tournantes. McQueen a souvent recherché l'inspiration non seulement dans le passé éloigné, mais également les autres cultures, en particulier Chine et Japon. McQueen a aimé la broderie, et le Japon et la Chine étaient deux cultures qui ont excellé, de que l'Inde, une autre grande influence dans la carrière de McQueen. VOSS est une collection qui a comporté les vêtements très fortement exotique

Vous voyez deux exemples ici dans le rapiéçage qui donne l'impression des chrysanthèmes, une fleur liée à l'est, en particulier Japon. VOSS était une collection étagée dans une boîte dans une boîte avec un miroir bidirectionnel. La finale de la collection était une petite case dans la boîte plus grande avec les murs se brisant vers le bas, indiquant une dame nue avec des mites flottant autour de elle, inspiré par une photographie par le sanatorium autorisé Witkin de Joel-Peter.

Dans « le Primitivisme romantique, » le traitement extérieur est un métal rouillé qui est censé évoquer un bateau submergé.

La collection décrite est une collection appelée Irere, qui a indiqué l'histoire d'un naufrage en mer et le débarquement suivant en Amazone. Et la vidéo que vous verrez suspendue au-dessus de la galerie fonctionnera comme contexte à la collection de McQueen (un film tiré de John Maybury.)

Dans cette galerie particulière contrastent des oppositions, tels que le prédateur/proie, ou primitif et civilisée.

Dans « le naturalisme romantique, » la première partie est réellement un schéma qui a été créé par McQueen que nous avons explosé et nous avons reproduits pour représenter le papier peint.

La nature était probablement l'un des thèmes les plus en avant dans toute sa carrière. McQueen a aimé la nature, a aimé le monde normal et souvent s’est référé au monde normal pour les matières premières de ses vêtements.

La dernière galerie, l’ « Atlantide de Platon, » est la collection entièrement réalisée de bout en bout que McQueen a conçue avant sa mort en février 2010.

Et elle est couverte dans des tuiles acryliques pour donner l'idée d'un laboratoire clinique. Pour Andrew Bolton c'était une collection qui d'une manière a récapitulé tous les thèmes principaux dans toutes les oppositions contrastantes de la carrière de McQueen de l'homme et machine, nature et technologie.

La collection réelle était fait au-dessus de l'Internet de façon à créer un dialogue entre le consommateur et le créateur.

McQueen a aimé provoquer et il vous provoquera avec émotion. Je pense qu'il a fait cela en branchant sur ses inquiétudes culturelles, ou ses incertitudes, ou ses espoirs, ou ses désirs.

L'exposition, organisée par l'institut de costume, célèbre le défunt les contributions extraordinaires d'Alexandre McQueen pour façonner. De sa collection universitaire supérieure de Martins de Saint Central de 1992 à sa présentation finale de piste, qui a eu lieu après sa mort en février 2010, M. McQueen a contesté et a porté la valeur ajoutée d de la mode au delà de l'utilité à une expression conceptuelle de culture, de politique, et d'identité.



Ses conceptions iconiques constituent le travail d'un artiste dont le milieu de l'expression était mode.

L'exposition comporte approximativement cent ensembles et soixante-dix accessoires de carrière prolifique de dix-neuf-années de M. McQueen.

Tiré principalement des archives d'Alexandre McQueen à Londres, avec quelques morceaux des archives de Givenchy à Paris aussi bien que les collections privées, la signature conçoit comprenant le pantalon de « bumster », la veste de kimono, et le manteau de robe à trois points de « origami » sont sur en vue.

Les modes de McQueen ont souvent mis en référence les silhouettes exagérées des 1860s, des 1880s, des 1890s, et des années 50, mais son ingéniosité technique a toujours imprégné ses conceptions avec une sensibilité innovatrice qui l'a gardé à la tête d'avant-garde.



Voilà l’exposition que m’a racontée Andrew dans un débit fleuve charriant un torrent d’enthousiasme et me laissant un peu et parfois lost in translation

Cette exposition est organisée par Andrew Bolton, conservateur, avec l'appui de Harold Koda, le conservateur responsable, tous les deux de l’institut de costume. Sam Gainsbury et Joseph Bennett, les concepteurs de production pour des défilés de mode d'Alexandre McQueen, chargés d’être respectivement directeur de l'exposition et concepteur créateurs de production, respectivement.

Tous les traitements et masques principaux sont conçus par Guido.

Situé dans l'exposition hall d'iris et de chantre de B. Gerald, le deuxième étage, l'exposition est libre avec l'admission de musée.

Voir le plan et aller sur le site du Métropolitan Museum, en se laissant imbiber par l'esprit romantique « Vous devez connaître les règles pour les casser. Est ce pour ça que je suis ici, démolir les règles mais garder la tradition. » -

Alexandre McQueen McQueen a avec ténacité, favorisé la liberté de pensée et d'expression et a soutenu l'autorité de l'imagination. Ce faisant, il était un exemplaire de l'individu romantique, le héros artiste qui suit loyalement les préceptes de son inspiration.

« Ce que j'essaye d'apporter pour façonner est une sorte d'originalité, »



Merci Alexander ton œuvre est plus que posthume, elle est éternelle

Henri-Albert Delorme with Andrew Bolton (translation July 2011)

lundi 18 juillet 2011

PURE PARK (by GABRIEL CORBION)



En cette période de vacances les parisiens regardent les touristes avec un brin de condescendance.
Dans leur esprit.il y a ceux qui prennent des photos. Il y a ceux qui mangent des glâces à l’eau et ceux qui crient dans le métro mais jamais ceux qui jouent du cerveau


Gabriel Corbion leur redonne une âme et surtout émet une réflexion plus forte que le CO² de l’atmosphère
Dans un clip remarquable tant par son écriture que par sa qualité, il associe réflexion et diversion.
Le masque de pollution cache t’il une foule de questions ??

Les verts en campagne pourraient s’emparer de ce focus sur notre environnement qui en dit plus long que leurs discours d’intention
Une jeune fille, métissée asiatique, découvre le parc de la Villette en se baladant avec un livre. Elle porte un surprenant masque anti-pollution. ..

De quoi s’agit il ???

"PURE PARK" French subtitles from Gabriel Corbion on Vimeo.






C’est l’histoire de la découverte du « Parc La Villette » par une jeune chinoise, un hymne contre les préjugés. C’est aussi une réflexion sur les inquiétudes que nous pose à chacun : la pollution, dont j’ai réussis par une ambiance magique et esthétique, à en faire le thème central.
Ou, être une touriste, n’empêche pas de s’intéresser aux fonds des choses et de parler de choses sérieuses.

Une œuvre forte qui porte le fer sur les sujets qui font mal et ouvrent notre champ de vision……le regard cyclopéen de la caméra a le curieux pouvoir d’élargir notre champ de vision.
Nous ne pouvons que dire chapeau bas….Corbion et antipollution ça rime, mais nous ne sommes pas sûr que cela plaise à cet excellent réalisateur………nous avons aimé le clip vidéo et c’est l’essentiel,à partager sur vos réseaux sociaux !!!!!!
Nous serons amenés à réaliser une interview de ce talent,issu de l'Ecole Nationale superieure des Beaux Arts ....valeur en hausse!!!!!
Pour l'instant...... carpe diem!!!

Film director
filmography :
- Polar75 - short-film : 2008
- La Belle - short-film : 2009
- Waiting - short-film : 2010
- Imagine - short-film : 2011
- D&D - commercial : 2011
- Les violences conjugales 4 spots - commercial : 2011
- Pure Park - short-film : 2011

WORK IN PROGRESS
- N°6 - commercial : 2011
- Clip vidéo - Oscar Scorgone oscarscorgone.com/​ : 2011

COMING SOON
- Proprete-paris.fr - commercial : 2011
- Montmartre (Born to fight) - short film : 2011
- Sexe over - short film : 2011

WORK // COLLABORATIONS // CONTACT :
+33 06 76 06 30 62
Mail : gabriel.corbion@yahoo