dimanche 24 mars 2013
DES AMOURS DERISOIRES de Virginie Carton
Des amours dérisoires ..un titre en mode oxymore…les amours sont ils dérisoires ???
La couverture du livre sous la forme d’un cœur-ballon laisse évaporer l’insouciante légéreté des lettres. Pourquoi les choses de l’amour devraient elles être graves ??
Une romancière célèbre m’avait dit…il manque parfois, au milieu litteraire qui a tendance s’asphyxier, un peu d’oxygène……Virginie Carton avec son premier roman nous emmène dans son monde éthéré et nous offre une bouffée d'air frais…. Une écriture pleine de tendresse et d’humour pour et par une génération où l’engagement résulte plus d’une opportunité que d’une vertu Il en va des romans comme des vins ..certains sont plus légers que d’autres mais on doit se méfier d’eux….l’ivresse peut être au rendez vous.
Dans le roman notre héros.. Vincent ,ne veut pas s’engager mais doit, tout de même, prendre des décisions. Les personnages hésitent, s’aiment et se désaiment. Bref, ils nous ressemblent. Dans ce roman, Virginie Carton s’interroge sur la question de l’engagement et du désir de liberté. Journaliste,spécialiste de la chanson française, l’auteure fait aussi des clins d’œil à ses chanteurs chouchous.
"Vincent était gentil et Vincent était délicat. Il avait aussi un défaut redoutable : il manquait de courage." Il va aimer Marine qu’il a rencontrée dans un zoo. Mais il se lasse, puis tombe amoureux de Juliette, la copine de son meilleur ami,entre désir de durer en couple et amour de la liberté ! Les liens se tissent et se détissent !!! sur fond musical
Derrière les mots qui dansent et virevoltent dans une ronde estivale se cachent des allusions à des films,ou des musiques….comme Coup de foudre à Notting Hill….
On a tous en nous quelque chose de Hugh Grant et ses maladresses et de Julia Roberts avec ses indécisions délicieuses
Entre Friends et Coup de foudre à Notting Hill.
Il a fallu que je rencontre physiquement l’auteure pour me rendre compte qu’avec malice elle capte le bonheur pour le restituer..elle est le bonheur de vivre..on revient aux vieilles problématiques du sérieux… Etre sérieux ..ne pas prendre tout au sérieux.. ce raccourci mental qui résume en quelques mots la substance d'une vie entière….Des amours dérisoires
Ne jamais rien prendre au sérieux pour ne pas se faire engluer dans les pesanteurs de l'âme humaine, rire de tout, surtout de soi-même et de ce qui nous blesse le plus, distancier la douleur, relativiser les sentiments, s'échapper de tout d'une pirouette ou d'un trait d'esprit, trouver la voie du juste du milieu, de l'abandon, du lâcher-prise.
Une « friendise » qu’on aime déguster comme une gourmandise sans risquer la prise de tête…..à lire dans le métro ou sur la plage ,à la maison en mettant une bonne mélodie de Jo Dassin….Si t’appelais mélancolie…..pour redevenir jeune ou le rester.
J’ai adoré et n’ai pas pu lâcher ce livre que ma moitié m’a arraché des mains à peine fermé. J’aime les livres qui me ressemblent !!! A bientôt sur les pages et sur la plage !!!!??
Henri Delorme©Le MagChic Mars 2013.
ISBN : 2246800307
Éditeur : Grasset (2012) 180 pages
Prix 14,5 €
lundi 18 mars 2013
LA PREMIERE CHOSE QU'ON REGARDE de Grégoire Delacourt
En tout cas c’est une relation charnelle que j’ai entamé avec ce bouquin à la fois physique et intellectuel.
Une lecture de Grégoire Delacourt vous entraîne dans le labyrinthe des âmes et de leur propre vérité…à peine a-t-on le temps de digérer son excellent roman La liste de mes envies que le nouveau La première chose qu’on regarde…. vous transporte dans la lumière pâle er brulante du Nord avec ses vrais gens..
Un zeste d’amour, un brin de férocité et un doigté sur le clavier de nos sentiments font de ce livre une symphonie qui vous pète à la gueule comme ces bons vieux films qui nous ont dépucelés dans nos salles de quartier.
Un tourbillon de mots et de folie pour décrire dans une fable tendre et caustique la relation étrange de ce jeune garagiste du Nord Arthur Dreyfuss et son rapport aux femmes.
N’avez vous jamais rêvé quand on sonne à la porte que ce soit votre idole..l’homme de notre de vie..la femme de nos rêves et bien c’est arrivé à Arthur…
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Face à lui : Scarlett Johansson. Il a vingt ans, il est garagiste. Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé.
Que faites vous ici Scarlett ?? je veux disparaître quelques jours……
Il allait aider ,protéger,cacher cette actrice.
Scarlett Johansson herself !!!oui on ne pouvait pas imputer la vision hallucinante de Scarlett à l’excès de Kronembourg..un gamin du Nord…Arthur a toujours aimé les gros seins ..il s’était même demandé s’il avait été une fille comment il aurait géré la taille de ceux-ci.
Une fille splendide sur le pas de sa porte tout droit échappée des magazines usés et archis feuilletés par ses mains pleines de cambouis……lui le garagiste qui démontait des culbuteurs et qui n’avait culbuté que la femme du notaire….
Et l’on part dans ce chassé croisé entre la star,Arthur et une certaine Jeanine Foucamprez qui va brouiller les cartes.
Et puis dites moi Arthur est ce bien la vraie Scarlett……il faudra aller à la page 71 du livre mon cher Henri….si vous voulez avoir la réponse ..
Vous qui aimez les gens célèbres voilà de quoi vous pencher sur la duperie de l’apparence et de cette beauté qu’on exhalte tous les jours véritable poison merveilleux ..
On assiste à la naissance d’un amour avec une sensibilité féminine exceptionnelle chez un homme qui ne renie pas sa « mâlité » dans sa confusion du désir.
J’ai été amoureux de Romy Schneider,tout petit ..à croire que ce livre était fait pour mon cœur de midinet (ça se dit ??)….je me suis tant plu à imaginer qu’elle ait attendu mon âge adulte pour sonner à ma porte.
Dans ce tourbillon surnage l’icône de Scarlett Johansson(elle existe en vrai.. !!)comme dans les rêves les plus dingues de ce cher Arthur bien chanceux.
L’amour on ne le raconte pas on le fait,c’est qu’on dit !!!…et bien l’auteur a réussi ce tour de force de créer cet émoi et ce trouble qui envahira plus d’une femme….et d’un homme.
Après avoir fait La liste de ses envies,Grégoire suscite la notre…et la première chose qu’on regarde ……..c’est le physique,l’apparence,la beauté…pourtant…… « 0n doit apprendre à écouter, et non seulement ses mots, mais son corps, sa vitesse, sa force, sa faiblesse et ses silences qui déséquilibrent ; on doit perdre un peu de soi pour se retrouver dans l'autre. p.154 »
Sortir de ce livre......sentir la couverture de celui ci le poser..le regarder et se dire on a fini....comme si on venait de faire l'amour...cette béatitude post coïtum que seule l'écriture transfère à la lecture dans la fusion charnelle des pages..........il y avait plus d'images dans ce livre que peut en contenir une BD!!!!
L’auteur a sonné à votre porte…ouvrez son livre !!!!
Parution Mercredi 20 mars 2013
Henri Delorme©Le MagChic Mars 2013
Editions : JC Lattès
Collection : Littérature française
Date de Parution :20/03/2013
Code EAN/ISBN : 9782709642866
Hachette : 4554051
Prix public : 17.00 €
Format : 130 mm x 205 mm
250 pages
L'auteur
Né en 1960 à Valenciennes, Grégoire Delacourt est publicitaire. Après le succès de L’Écrivain de la famille, son premier roman (20 000 exemplaires vendus en édition première, prix Marcel Pagnol, prix Rive Gauche), La Liste de mes envies, paru en février 2012, lui a valu une renommée internationale.
Site Web de l'auteur : http://www.gregoiredelacourt.com/
mardi 5 mars 2013
L'ENFANT DE CALABRE par Catherine Locandro
Pour moi il y a deux types de romans ceux dont on parle beaucoup dès leur sortie et que l’on a aimé et ceux dont on parle en regrettant de ne pas les avoir lu plus tôt…..celui de Catherine Locandro, L’enfant de Calabre appartient à la seconde.
C’est un mal pour un bien, le livre sera appeler à durer dans l’esprit des retardataires…..Luchino Visconti évoquait cette famille qui forgeait le destin comme le métal auquel duquel il est impossible de s’échapper.
Les souvenirs de famille remontent à la surface comme la vase à la surface d’un étang limpide, si claire si transparente…il suffit de jeter un petit caillou…..et c’est ainsi qu’à la mort de sa mère, une photo de son père (décédé lui aussi) une photo saute aux yeux de Frédérique
Stupeur, la femme qui est avec son père est une parfaite inconnue, la photo en dit long sur la nature des liens.
Intriguée, elle veut faire parler cette photo et retourne à Nice, la ville de son enfance……un univers féminin entoure la narratrice, Alice son premier amour, Johanna détective privé et cette fameuse Barbara qui fut la maitresse de son père…….dans les dédales de la vieille de Gênes elle part à la rencontre des fantômes du passé. Catherine Locandro nous promène dans le labyrinthe du passé de légionnaire qui scelle le lourd secret de Vittorio.
Ce roman est un chassé croisé de deux histoires…le passé et le présent 1954 l’amitié entre Matteo et Vittorio dans la cuvette de Diên Biên Phu ,sur fond de mitraille et de diplomatie obscure, avec les héros de la légion étrangère, durant la guerre d’Indochine, et 2011 cette quête identitaire où comme le saumon remonte la rivière Frédérique part à la rencontre du passé :ses monologues intérieurs adressés à sa grand-mère paternelle, une Calabraise morte à 39 ans et bannie pour avoir aimé un homme plus jeune qu’elle.
Tout en tricotant ces deux récits ..le maillage se ressert et contribue à la révélation d’une vérité hallucinante et surprenante en fin de livre.
Catherine Locandro expose et explose les tabous de notre société moderne corsetée par la tradition avec juste cette sensibilité qui en font un roman d’amour mais d’amour avec un grand A
Je suis sorti de ce livre un peu fracassé et bouleversé comme si les bombes qui pleuvaient à Diên Biên Phu m’avaient assourdi…..comme si la fin d’une guerre était le début d’une vie… mais débarrassé de mes fantômes et fantasmes entre douleur et injustice, entre soulagement et empathie……en mode EMOTION
Editeur : Ed. Héloïse d'Ormesson, Paris, France
Prix : 17.00 €
Date de sortie : 17/01/2013
ISBN : 9782350872124
Quatrième de couverture :le résumé
Lorsqu'elle pousse la porte de l'agence de détectives privés Azur Enquêtes, Frédérique a en main une photographie, celle de son père Vittorio, ancien combattant d'Indochine, en compagnie d'une inconnue. A Nice, ville de son enfance, elle espère retrouver la trace de cette femme blonde au teint pâle et au sourire timide. Mais à trente-neuf ans, ce qu'elle souhaite bien plus encore, c'est découvrir enfin qui était ce légionnaire taiseux. Quitte à reconstruire son roman familial. Dans un labyrinthe de souvenirs - de Diên Bien Phu à Cittanova -, de voyages en rencontres, Frédérique convoque ses aïeuls et entrecroise trois générations marquées par la douleur et l'injustice. Entre revenants et fantômes, parviendra-t-elle à démêler sa propre histoire, enchevêtrée telles les rues de Gênes, jusqu'à son issue inattendue ?
Un texte incisif et poignant, comme un coup de couteau dans le rideau qui masque les secrets et conjure le sort.
Née à Nice en 1973, Catherine Locandro vit à Bruxelles. Scénariste, elle publie son premier roman, Clara la nuit, qui remporte le prix René Fallet, en 2005. L'Enfant de Calabre est son cinquième roman.
Henri Delorme©Le MagChic
Passage de Catherine Locandro à l'émission de Busnel La grande librairie 21 février
http://www.france5.fr/la-grande-librairie/?page=emission&id_article=7024#.UTW0xXvvXBw.blogger
vendredi 15 février 2013
mardi 12 février 2013
LE COUP DE COEUR DE LA LIBRAIRE..LES MARDI DE LYDIE
Lydie Zannini Libraire à Bourg en Bresse Librairie du Théâtre,donne ses coups de coeurs sur LC1 et sur MagChic
"Où es tu dans l 'instant même où je pense à toi, à qui parles tu ?
Le rendez-vous est pris Hôtel des Embruns. Elle va prendre le métro pour s'y rendre.
Elle " était dans la parenthèse de l'attente".
Un vieil homme sur le quai tenait une canne. Leurs regards se croisent, ils se sourient.
" Il y avait dans son sourire l 'esquisse d'une certitude dont je voulais qu elle nous ressemble dans ce moment un peu trouble de notre histoire".
La rame arrive. Le vieil homme se tourne vers elle avec ce même sourire et saute sur les rails avec légèreté .
L 'avenir de notre personnage bascule.
L'incertitude et le passé l 'assaillent.
Une déambulation sans but dans Paris est son seul pis- aller.
Nous lecteurs, sommes subjugués par le style de Michèle Lesbre qui nous emporte.
J AI COMMENCÉ CE LIVRE HIER SOIR, IL ÉTAIT FINI HIER SOIR.
Aujourd'hui je le relis, je savoure.
"Où es tu dans l 'instant même où je pense à toi, à qui parles tu ?
Le rendez-vous est pris Hôtel des Embruns. Elle va prendre le métro pour s'y rendre.
Elle " était dans la parenthèse de l'attente".
Un vieil homme sur le quai tenait une canne. Leurs regards se croisent, ils se sourient.
" Il y avait dans son sourire l 'esquisse d'une certitude dont je voulais qu elle nous ressemble dans ce moment un peu trouble de notre histoire".
La rame arrive. Le vieil homme se tourne vers elle avec ce même sourire et saute sur les rails avec légèreté .
L 'avenir de notre personnage bascule.
L'incertitude et le passé l 'assaillent.
Une déambulation sans but dans Paris est son seul pis- aller.
Nous lecteurs, sommes subjugués par le style de Michèle Lesbre qui nous emporte.
J AI COMMENCÉ CE LIVRE HIER SOIR, IL ÉTAIT FINI HIER SOIR.
Aujourd'hui je le relis, je savoure.
LE COUP DE COEUR DE LA LIBRAIRE..LES MARDI DE LYDIE
Lydie Zannini Libraire à Bourg en Bresse Librairie du Théâtre,donne ses coups de coeurs sur LC1 et sur MagChic
Coup d 'essai, coup de maître !
Nouvelles très courtes qui nous interpellent, nous utilisateurs de Facebook´, se dégustent comme un Haribo et non comme un Chamallow, !!
Une, deux suffisent, on pose le livre, on y revient.
Je réfléchis et je cherche à percer le mystère Neyrinck .
Y en a -t-il un ?
En tout cas, Éric mérite d'être découvert .
(Insistez auprès de votre libraire, les éd. kyrographaires se distribuent elles mêmes. )
dimanche 10 février 2013
ANDY Le héros d'un roman par Brigitte Kernel
Andy Warhol revit sous la plume de Brigitte Kernel comme si elle avait voulu cerner définitivement le personnage complexe né à Pittsburgh …
En rentrant dans l’intimité de cet artiste, on apprend ainsi ses origines ruthènes (la Ruthénie n’est pas un pays mais une région de l’Est de l’Europe) .L’icône à la chevelure blonde immergée dans un New York des années 50 ,au cœur d’une Amérique puritaine considérant l’homosexualité comme un pêché, nous a toujours fasciné. C’est en ce sens que faire connaissance avec ce héros d’un roman est pertinent L’auteur totalement habitée par le personnage a choisi un angle d’attaque original.
En 1968, quelques semaines après l'attentat qui faillit lui coûter la vie, Andy Warhol, par la plume de Brigitte Kernel, se rend de manière étrangement rythmée chez un psy à New York. Il essaie de comprendre la femme qui a tenté de le tuer. Il a du mal à survivre et se sent dans un étrange état d'irréalité. Au cours de onze séances (onze???……chiffre fatidique), toutes ses angoisses et frustrations remontent à la surface : son rapport compliqué avec sa mère, le poids de la religion, son homosexualité bridée à l'extrême et son voyeurisme qu'il ne supporte plus. Il s'interroge devant le psy silencieux. Mais qui est donc ce psy ? Le psy tout comme le lecteur attend et essaie de comprendre cette nature complexe qui a accouché du talent que le monde entier lui reconnait.
A l’occasion de ces consultations Andy ne semble pas partager l’engouement du public et a même l'impression d'être une imposture. Il compose son art et multiplie les images.
Se considère-t-il lui-même comme sa propre œuvre ? Tout se bouscule dans sa tête.. Il lui faut comprendre qui est Valérie Solanas,cette femme qui a voulu attenter à ses jours, il ne sait même plus s’il est vivant ou mort….comme s’il était le spectateur de sa propre vie en regardant à travers un miroir sans tain. Lucide sur lui-même, le héros prend la posture singulière d’être à la fois idole et fan…fan de Truman Capote, allant jusqu'à le harceler, de Liz Taylor, de Marylin Monroe et de John Lennon qui rentrent le Panthéon de l’hôte de la Factory. Comment vivre dans le pêché et vivre sa passion pour les hommes en allant à la messe et assumer ce que les autres et sa mère appellent un sale vice passible de la sanction du jugement dernier.Tout y passe son rapport aux autres et à l'argent.......
Devant un psy silencieux Andy en arrive même à se poser la question de son aura artistique..Serait-il une création de lui-même ????….comme si en multipliant les images à l’infini (les soupes Campbell par exemple) il cherchait à détruire les vilaines traces de son passé.
Fan d’Andy Warhol, Brigitte Kernel a pratiqué la meilleure endoscopie de la créativité et de la sensibilité de cet artiste en souffrance comme beaucoup d’homosexuels qui vivent sous le joug de l’opinion sévère qu’on peut avoir d’eux. Cette fiction réaliste arrive à point nommé dans le débat de société qui secoue notre pays… à lire !!!! Ce livre on le dévore et on l’adore !!
Henri Delorme© Le MagChic Février 2013
DATE DE PARUTION : 31/01/13
EDITEUR : Plon
COLLECTION : Miroir
ISBN : 978-2-259-21592-3
EAN : 9782259215923
PRÉSENTATION : Broché
NB. DE PAGES : 174 pages
POIDS : 0,252 Kg
DIMENSIONS : 13,3 cm × 20,3 cm × 2,1 cm
Prix 17 €
vendredi 8 février 2013
PARK AVENUE by Cristina Alger
When the financial crisis sometimes delivers the finest scandals.. .on déboule in the heart of the Darling, patrician family family new York who plays in an inbreeding and self-sufficient environment: financial New York families.
By opening this book you will discover first what is Park Avenue is a street where all the wealthy West Coast, nestled in luxury apartments decorated so outrageous or houses bordered by two boxwood pot classieusement are nested cut. The offspring of these families were all educated at Harvard or Princeton, are promised in situations well compensated in law firms or investment banks. All their smiles. With physical models of ad for Ralph Lauren, they convey their brilliant charitable holiday evening certainties.
Among them, Paul Ross, a young lawyer.
Upon returning home the Darling Paul Ross has not only married Merrill, daughter of Carter Darling, a billionaire financier. All included...... an apartment on Park Avenue, weekends in the Hamptons, or jobs, charity with all Manhattan evenings.
Paul loses his job, Carter offered him to lead the team of lawyers of his hedge fund, a fabulous opportunity
Le Corbusier dealt with New York's beautiful disaster, Wall Street lived hers.
And at the outset the disappearance of a curious character triggers a count... oppressive time bomb is started during the Thanksgiving weekend.
The holidays start.. .so that the banks are threatening to collapse.
On Park Avenue, the famous avenue, gravity fine flower of American finance: traders, lawyers, members of the inspection bodies, creators of hedge funds, investor, prepare their exodus from the weekend in the Hampton.
Everything was going so well... but here goes!a grain of sand will disrupt this beautiful postcard setting...
"Morty Reis, the friend of the family ('Uncle Morty') as of finance had the bad idea of suicide, lifting hearts, but also many questions about the Fund he has built a formidable performance"
It would be a new Madoff... with too good to be true performance curves.
The fortune would be sitting on a gigantic scam?
Only a few crazy work during this week of the dangers that might lead to a dreadful scandal.. .eclaboussant the Darling family.
In any case the wind of panic breath on Park Avenue where each will strive to find the ideal scapegoat to blame... rats often leave the ship in such circumstances.
The cooked Thanksgiving Turkey lovingly by zealous servants perfume this week-end offering a respiratory pause the curée justice and the press that will surely knock heads in the sawdust
So will the wings of power flame under the media spotlight as if a new bonfire of vanities ignited for the second time.
Paul loved this city where the seasons are marked. The arrival of winter is something electrical. "Despite the cold and the sands sidewalks, the season is a breathtaking beauty... a few hours snow sprinkled the sidewalks of icing sugar and transforms the skyscraper in luxurious pièces montées... page 174...
This season however, it would mark the end of Darling dynasty and the end of a financial system reached the limit of its exercise?
For this young southern lawyer so quickly accustomed to the luxury of life New York: apartment on Park Avenue, it will soon have to choose sides: save his skin and betraying his wife and his in-laws, or even protect the family business at all costs.
Cristina asks his cold eyes and in a burst of pedagogy flat puts all runaway soul States of the Darling family and his entourage.
"If the Darling were not poor in the conventional sense of terme.ils were in the environment in which they evolved... but the Darling are not one family like any other... »...
The chance is not made to last and the author is careful to judge the protagonists, shall however one was cruel enough of these people... explodes the certainties of these arrogant, Liars Wasp
The hedge fund's Morty will collapse the Darling family building and will become you the background that will touch this family at the end of Thanksgiving and definitely switch his fate within a week-end?
More than a financial crisis it is a veil which rises on family behaviour... dire moments where family solidarity masked by too white-toothed smiles, flew apart.
Cristina Alger, graduate of Economics (Harvard and New York), lawyer in the financial field, wrote his first novel, masterfully Park Avenue... dominating her subject.
The qualities of a book are, tell, entertain and educate, and to think, mission is completed for this book which more loose you
A fascinating novel that speaks to the family, other than money and social ascent.Jay MC Inerney that this literary product is the best that the financial crisis could give birth
Particularly well documented, this breathtaking novel paints a portrait terrifying world of global finance at the start of an announced annee2013 as austere.
The Editions Albin Michel had the glad hand on what I would call the Best Seller of the year
• Read!
RELEASE DATE: 30/01/13
• Publisher: Albin Michel (Editions)
• ISBN: 978-2-226-24529-8
• EAN: 9782226245298
• PRESENTATION: pin
• NB. OF PAGES: 464
PARK AVENUE de Cristina Alger
Quand la crise financière accouche parfois les plus beaux scandales …on déboule au cœur de la famille Darling, famille patricienne new yorkaise qui évolue dans un milieu endogamique et autarcique : les familles financières de New York.
En ouvrant ce livre vous allez d’abord découvrir ce qu’est Park Avenue est une rue où sont nichées toutes les grandes fortunes de la côte Ouest, blotties dans de luxueux appartements décorés de façon outrancière ou des maisons bordée par deux buis en pot classieusement taillés.
Les rejetons de ces familles, ont tous fait leurs études à Harvard ou Princeton, sont promis à des situations bien rémunérées dans des cabinets d'avocats ou des banques d'investissement. Tout leur sourit. Dotés de physiques de mannequins de pub pour Ralph Lauren, ils véhiculent leurs certitudes de fêtes caritatives en soirée brillantes.
Parmi ceux-ci, Paul Ross, un jeune avocat.
En rentrant chez les Darling Paul Ross n’a pas seulement épousé Merrill, fille de Carter Darling, un financier milliardaire. All inclue…..un appartement sur Park Avenue, week-ends dans les Hamptons, jobs en or, soirées de charité avec le Tout Manhattan.
Paul perd son emploi, Carter lui propose de diriger l’équipe d’avocats de son fonds spéculatif, une fabuleuse opportunité
Le Corbusier traitait New York de magnifique catastrophe, Wall Street vivait la sienne.
D’emblée la disparition d’un curieux personnage déclenche un count-down oppressant……la bombe à retardement est mise en route lors du week end de Thanksgiving.
Les vacances débutent …..alors que les grandes banques menacent de s’effondrer.
Sur Park Avenue, la célèbre avenue, gravite la « fine fleur » de la finance américaine : traders, avocats, membres des organismes de contrôle, créateurs de fonds spéculatifs, investisseur, préparent leur exode du week end dans les Hampton.
Tout allait si bien…mais voilà !!!!un grain de sable va dérégler ce beau décor de carte postale…..
Morty Réis, l’ami de la famille (« Oncle Morty ») l’as de la finance a eu la mauvaise idée de se suicider, soulevant les cœurs, mais aussi de nombreuses questions concernant le fonds qu’il a construit, d’une redoutable performance“
Serait-il un nouveau Madoff….avec des courbes de performances trop belles pour être vraies.
La fortune serait elle assise sur une gigantesque escroquerie ??
Seuls quelques fous bossent pendant cette semaine de tous les dangers qui risque de déboucher sur un scandale épouvantable …éclaboussant la famille Darling.
En tout cas le vent de la panique souffle sur Park Avenue où chacun s’évertuera à trouver le bouc émissaire idéal pour porter le chapeau…les rats quittent souvent le navire en pareilles circonstances.
La dinde de Thanksgiving cuisinée amoureusement par des domestiques zélés parfume ce week- end qui offre une pause respiratoire à la curée de la justice et de la presse qui ne manqueront pas de faire tomber les têtes dans la sciure
Ainsi les ailes du pouvoir vont-elles flamber sous les feux des médias comme si un nouveau Bûcher des Vanités s’allumait pour la seconde fois.
Paul adorait « cette ville où les saisons sont marquées. L'arrivée de l'hiver y a quelque chose d'électrique. Malgré le froid et les trottoirs sablés, la saison est d'une beauté époustouflante.....pendant quelques heures la neige saupoudre les trottoirs de sucre glace et transforme les gratte-ciel en luxueuses pièces montées...page 174 »...
Cette saison marquerait elle la fin de la dynastie Darling et la fin d’un système financier parvenu à la limite de son exercice ?
Pour ce jeune avocat sudiste si vite habitué au luxe de sa vie new-yorkaise : appartement sur Park Avenue, il va falloir vite choisir son camp : sauver sa peau et trahir sa femme et sa belle-famille, ou bien protéger l’entreprise familiale coûte que coûte.
Cristina pose son regard froid et dans un élan de pédagogie met à plat tous les états d’âme fugitifs de cette famille Darling et de son entourage.
« Si les Darling n'étaient pas pauvres au sens conventionnel du terme.ils l'étaient dans le mileu dans lequel ils évoluaient........mais les Darling ne sont pas une famille comme les autres... »...
La chance n’est pas faite pour durer et l’auteur se garde bien de juger les protagonistes, en dresse toutefois un portait assez cruel de ces personnes…..explose les certitudes de ces Wasp arrogants, menteurs
Le fonds spéculatif de Morty va-t-il effondrer l’édifice familial Darling et deviendra t’il le fond que va toucher cette famille en cette fin de Thanksgiving et faire basculer définitivement son destin en l’espace d’un week- end ?
Plus qu’une crise financière c’est un voile qui se lève sur les comportements familiaux….moments funestes où la solidarité familiale masquée par des sourires aux dents trop blanches, vole en éclats.
Cristina Alger, diplômée d’économie (Harvard et New York), avocate spécialisée dans le domaine financier, signe avec maestria Park Avenue … son premier roman, tout en dominant son sujet.
Les qualités d’un livre sont de raconter, distraire et instruire, et de faire réflechir,mission est remplie pour cet ouvrage qui ne vous lâche plus
Un roman fascinant qui parle aussi bien de la famille, que d’argent et d’ascension sociale..Jay MC Inerney qui considère que ce produit littéraire est le meilleur que la crise financière ait pu accoucher
Particulièrement bien documenté, ce roman haletant, dresse un portrait terrifiant du monde de la finance mondiale à l’entame d’une année2013 annoncée comme austère.
Les Editions Albin Michel ont eu la main heureuse sur ce que j’appellerai le Best Seller de l’année
• A lire !!!!
DATE DE PARUTION : 30/01/13
• EDITEUR : Albin Michel (Editions)
• ISBN : 978-2-226-24529-8
• EAN : 9782226245298
• PRÉSENTATION : Broché
• NB. DE PAGES : 464 pages
• POIDS : 0,475 Kg
• DIMENSIONS : 14,0 cm × 20,5 cm × 3,3 cm
Prix 22€
Henri Delorme ©Le MagChic Février 2013
vendredi 1 février 2013
35 ème FESTIVAL DU COURT METRAGE A CLERMONT FERRAND
Credits photos :La Montagne
Le MagChic ne peut ignorer qu'il est né la veille de l'ouverture d'un festival du Court Métrage....à l'entrée de ce 35 ème festival dont le feu vert a été lancé hier,vendredi 1 er février à 19H....le public va se masser aux portes pendant une semaine..144 000 spectateurs en 2012, sur 7730 films reçus ..7558 éliminés (source la Montagne) c'est dire si la selection est impitoyable.
MagChic vous fera de ses coups de coeur...mais notre magazine attend avec impatience la remise du prix Nikon par Virginie Ledoyen et notre magazine a son chouchou....Fan de Shakespeare...140 secondes pour dire pourquoi on est fan..
Le résumé
Résumé :
Une bande improbable se penche sur la tragédie shakespearienne, Hamlet, et tente l’exploit de la raconter en 2mn20 chrono. Une performance forcément subjective et décalée, doublée de l’ambition technique de la réaliser en un unique plan séquence. Un choc orchestré entre un grand texte dramatique et un univers résolument quotidien et contemporain aux accents burlesques, une manière de défendre notre crédo que l’art est partout, tout le temps et surtout pour tous.
La vidéo disponible sur notre site est édifiante....notre blog prend tous les paris sur ce bijou..affaire à suivre
http://www.festivalnikon.fr/videos/view/id/2779?142821%22%3A%22og.likes%22%7D&action_ref_map=%5B%5D">
jeudi 31 janvier 2013
L'ATELIER DES MIRACLES de Valérie Tong Cuong..LA PAROLE EST A LA LECTRICE.
Le MagChic donne la parole à Muriel une de ces lectrices nombreuses et amoureuses des beaux livres
Alors .....Contact moteur!!!
Le MagChic...Comment cette lecture a été vécue?
Muriel. "Je suis entrée dedans immédiatement.
Je trouve qu'on saisit d'emblée que les trois "accidents" qui arrivent sont inéluctables, car le fruit d’évènements qui se sont enchaînés jusqu'à ce point de rupture....... L'écriture dynamique, simple et détaillée à la fois, nous projette dans le ressenti des personnages. Même sans avoir vécu leur parcours, on éprouve leurs émotions.
Le déroulé est plein de suspense ......... Et, "miracle", un "saint homme " est mis sur leur chemin pour les réconcilier avec la vie....sain???........ Et chacun des personnages, après s'être crû sauvé, se perdra de nouveau pour finalement renaître pour de bon, car ayant choisi d'accomplir son destin en pleine liberté et en pleine conscience. Leur vie m'a fait pensé à une vague qui montait, puis descendait, puis se brisait avant de remonter de nouveau."
Le MagChic ..Muriel dans ses impressions de lecture souligne la construction atypique de ce roman ....choral....se réfère au film Amélie Poulain.......de bonne augure ...car l'écriture de Valérie est faite aussi bien pour le livre que pour le cinéma...alors un rendez vous sur les écrans?????
Le MagChic....Nous n'avons pas repris toutes tes impressions de lecture parce qu'on voulait ménager le suspense du livre...
En tout cas voici une lectrice conquise à quelques heures du passage de Valérie Tong Cuong sur le plateau de Busnel à la Grande Librairie sur France 5 ce jeudi à 20H30
Nous ne doutons pas un seul instant que l'écrivaine saura nous faire revivre ses émotions pour ne pas dire les partager.
dimanche 27 janvier 2013
JE VAIS MIEUX de David Foenkinos
" Je vais mieux", de David Foenkinos
Nous avons tous eu dans notre entourage immédiat privé ou professionnel un personnage à qui il ne fallait pas demander comment ça allait.
Extrait du livre : On sait toujours quand une histoire commence. J’ai immédiatement compris que quelque chose se passait. Bien sûr, je ne pouvais pas imaginer tous les bouleversements à venir. Au tout début, j’ai éprouvé une vague douleur ; une simple pointe nerveuse dans le bas du dos. Cela ne m’était jamais arrivé, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. C’était sûrement une tension liée à l’accumulation de soucis récents.
Cette scène initiale s’est déroulée un dimanche après-midi ; un de ces premiers dimanches de l’année où il fait beau. On est heureux de voir le soleil, fût-il fragile et peu fiable. Ma femme et moi avions invité un couple d’amis à déjeuner, toujours le même couple finalement : ils étaient à l’amitié ce que nous étions à l’amour, une forme de routine."
David Foenkinos nous embarque dans l’histoire d’un hypocondriaque qui se focalise sur le mal de dos, redoutable mal de société qui attise la haine des employeurs, obère la productivité du salarié malade, pourrit la vie de sa femme et celle de ses parents..
Le narrateur mène une vie rangée de père de famille : un travail intéressant dans un cabinet d'architectes, une femme (Élise) qu'il a connue très jeune, deux enfants étudiants sans problèmes.
Pourtant, cette existence presque banale va soudain se dérégler.
Cela commence par une douleur au bas du dos qui reste inexpliquée malgré divers examens : radios, IRM, consultations diverses chez un ostéopathe, une magnétiseuse et même une prostituée. Rien n'y fait, la douleur se fait toujours plus intense, symptôme de tout ce qui dans sa vie tenait sur des non-dits, des frustrations, des ratages. Dès lors la vie du couple part en vrille : Élise lui annonce qu'elle va le quitter, un collègue se met à le harceler dans le but affiché de l'évincer, ses enfants lui reprochent de n'avoir jamais été vraiment présent pour eux. Déboussolé, il cherche un sens à ce chaos. L'épreuve du mal de dos va pourtant être une voie de rédemption. En bouleversant sa vie routinière, elle lui permet de changer enfin.
J’entrevois déjà en lisant David avec le visage de cet homme qui finirait, vingt ans plus tard, dans un pavillon de banlieue avec un mal de dos. Ce livre n’est nullement ennuyeux malgré ce thème central lié au mal lombaire….l’index des humeurs se greffe sur l’échelle de la douleur et promène le lecteur dans une introspection sur ce mal de la société que certains appellent le mal imaginaire ou le mal des feignants !!
Délaissant progressivement la loufoquerie de ses premiers livres, David Foenkinos aborde ici avec légèreté des thèmes graves, comme il l'avait fait dans La Délicatesse ou Les Souvenirs. Nul doute que le public qu'il a conquis avec ces deux livres aura plaisir à le suivre encore une fois.
Il faut aller au delà de l'hypocondrie pour apprécier le roman de Foenkinos...en fait ce mal de dos véhicule des maux réels et les mots pour le dire donne à réfléchir sur des problèmes connexes..celui des relations avec l'entourage professionnel;sa vie de couple;les relations avec les parents ,les ratés de la vie..qui de l'oeuf ou de la poule..lequel est la cause et lequel est la conséquence...un bréviaire qui interpellera plus d'un homme honnête!
Une fois qu’on a lu cet ouvrage ?? qu’en fait on ?? On le range précieusement dans sa bibliothèque pour le prêter en cas de crise à vos invités et on s’empresse d’en acheter un deuxième exemplaire pour l’offrir à son vieux pote ou sa chère amie qui gémit tout le temps et qui est plié(e) en deux non pas sur votre humour mais sur son MAL préféré !! Editeur : Gallimard
Collection : Blanche
Date de parution : 10/01/2013
Ean : 9782070140107
20.5 x 14 cm, 336 pages
Prix :19,50€
Henri Delorme©Le MagChic.Janvier 2013
84, CHARING CROSS Par Hélène Hauff
Notre blog ouvre ses colonnes à la superbe chronique de Didier Debroux dans son blog dédié à la littérature américaine.....vous trouverez le lien du blog La XXVème heure sur cette page dans la rubrique Le site de la critique littéraire....
n petit livre de rien. Une histoire vraie. Des lettres. Des échanges. Et toute l'humanité entre les lignes...
Vingt années de correspondance, débutée en 1949, entre une jeune américaine d’ascendance germanique, Helene Hanff, et un libraire londonien, Frank Doel, établit au 84 de la Charing Cross Road. Helene Hanff tente une carrière littéraire, notamment au théâtre, mais sans grand succès. Découvrant la petite annonce de la librairie Marks&co à Londres, elle leur commande par courrier des livres anciens épuisés. S’ensuit un dialogue, une conversation épistolaire entre Miss Hanff et Frank qui ne porte pas toujours sur la littérature classique. Avec esprit et vivacité, les correspondants livrent des fragments de leur quotidien, de leurs espérances, de leurs engouements, de leurs difficultés…
A partir de ces missives, Helene Hanff composera ce livre en 1970 qui rencontrera rapidement aux Etats-Unis et en Angleterre l’enthousiasme tant du public que des critiques. Une histoire qui se verra adaptée au théâtre, en série télévisée et au cinéma avec notamment Anthony Hopkins.
Grâce à ce succès, l’auteur trouve enfin les moyens de venir à Londres. Trop tard! la librairie Marks&co a fermé ses portes. C’est là, la seule note de nostalgie dans ces 145 pages qui se révèlent un véritable chant d’amour pour les livres et les… libraires!
Bref, que du bonheur…
Editions Livre de Poche
Henri Delorme©Le MagChic.Janvier 2013
mardi 8 janvier 2013
COUP DE COEUR DE MAG CHIC POUR L'ATELIER DES MIRACLES de Valérie Tong Cuong
L’Atelier des miracles…… ????
« C'était un atelier d'horlogerie, a-t-il souri. Remettre les pendules à l'heure, réparer la mécanique humaine : c'est un peu notre spécialité, non ? »
Avoir le choix de laisser la vie vous malmener, vous casser, vous plier ou bien passer à l’Atelier des Miracles….mais où le trouver cet Atelier ??? A l’ouverture du livre de Valérie Tong Cuong, j’avais déjà dans les narines cette acre odeur de brûlé…..l’immeuble de Millie est incendié.... Millie ,habillée en solderie de passage, est jeune secrétaire intérimaire, doté d’un de ces diplômes qui vous mène tout droit à une vie solitaire pour ne pas dire monacale
En poursuivant ma lecture, je tombe sur Mike,….pardon , Monsieur Mike, un ex de l’armée qui pourrait servir de modèle aux thésards des syndromes post traumatiques de l’armée….ah il n’est pas reluisant celui-là……mais en attendant mieux il se fait quand même casser la gueule par des voyous, à le laisser pour mort . D’accord !! Mike n’est pas le modèle du genre.. Il a tout de même déserté de l’armée….. Mais quel mal faisait il en étant recroquevillé sous un porche avant de se faire tabasser par le « farfadet » et sa bande ?
Mariette …. ??? Auriez vous imaginé, un seul instant, votre prof d’histoire jeter un de vos potes dans l’escalier ???…à le laisser pour mort. Elle l’a fait, cette prof comme je vous l’ai dit est mariée à un politicien narcissique, Charles, bardé de certitude et de la légion d’honneur, elle est au bout du rouleau en train de brouter la ligne rouge avant de franchir la ligne jaune. Elle n’a que pour compensation de faire la classe à 28 crétins qui font tous tomber leur stylos au même moment, de quoi rejoindre la cohorte des enseignants névrosés et dépressifs
Tous les 3 auraient pété des câbles ?.... Ceux de la vie ne seraient donc pas solides ??? Mais alors que faire ??? La chance existe-t-elle ??? Mais elle est pour les chanceux !!!!…la seconde chance c’est autre chose, c’est quand une puissance plus forte féconde l’espérance pour lui donner une forme plus douce et plus humaine : l’espoir…….. nourri au biberon de la solidarité.
Il n’y a pas d’Ardoise magique pour effacer les emmerdes qui pourrissent et hypothèquent les existences .La seconde chance n’est elle pas venue d’une écrivaine qui carbure à la Providence ?
Eluard disait il n’y a pas de hasard mais des rendez vous……et ces rendez vous se prennent à l’Atelier des Miracles où règne un personnage que Victor Hugo n’aurait pas renié , Jean Hart, celui qui tend sa main et répare les âmes cassées. Ils ne demandent rien à personne pas même à la vie et un individu leur lance une bouée pour les sauver….ça existe des histoires comme ça ?? Mais oui !!!!tout est possible et malgré leur incrédulité ils ont du se ranger à l’évidence.
Tout a un prix….comment se reconstruire sans affronter ses fantômes ? Avancer en mentant à soi même et aux autres ? Le prix se paiera mais dans l’obscurité de leurs vies, il faudra payer « le loyer » en acceptant que les parties signataires du bail conservent leur zone d’ombre, avec ce mystérieux propriétaire de l’Atelier qui dispose de tous les remontoirs dans un jeu de plus en plus dangereux.
Ce roman choral donne à ceux qui tombent la force de se relever au prix d’une improbable et incroyable amitié. Dans un contexte actuel dominé par l’individualisme sauront ils s’en sortir ????Eux?? vous le saurez en lisant le livre..nous, lecteurs,en ressortons bouleversés et notre coeur fait tic tac au fil de cette histoire passionnante.....je me suis surpris à le lire furtivement à la bibliothèque universitaire de droit,tout enchantée de recevoir cet hôte insolite....un livre à lire.....encore sous le charme
Valérie Tong Cuong aime Camus……..Victor Hugo aurait aimé Valérie qui à l’instar de ce grand homme a su lancer un message d’espoir frais comme un bonbon pyrénéen …dans l’hiver de nos cœurs et de nos corps, de quoi réchauffer une époque par cet hymne à la solidarité.
Henri Delorme ©Le MagChic Janvier 2013
Parution le 9 janvier 2013
Editions Jean Claude Lattès
Prix 17 €TTC
ISBN 978-27096-4279-8
Valérie Tong Cuong s'est exprimée sur le plateau de Michel Field Au field de la nuit demain dans la nuit de lundi à mardi sur TF1 à 1h 05
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