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Chic,choc et charme
samedi 7 mars 2009
LE DERNIER COMBAT NEW YORKAIS
Je suis triste de clore cette semaine newyorkaise en dressant un acte clinique qui n'est pas un acte de décès mais une mise en coma économique.
Un bastion de la culture LA LIBRAIRIE DE FRANCE à New-York française que je fréquentais régulièrement dans le Rockfeller Center,est en passe de disparaître.
Emmanuel Molho, le patron de la Librairie de France, a annoncé la fermeture, pour 2009, de cette institution culturelle New Yorkaise. Le loyer exorbitant aura eu raison de la passion.
Le bail arrive à échéance en septembre et la société propriétaire de l'immeuble de la 5e avenue augmente le loyer, actuellement de 360.000 dollars, à 1 million par an. Ce qui s’ajoute au fait que le prix des livres vendus n'est pas de nature à encourager les acheteurs, en tout cas pas les passants qui sont dans le quartier essentiellement pour faire leur shopping dans les boutiques de vêtements, de cosmétiques ou d'électronique. "Evidemment nous vendons 20 dollars un livre qui coûte 5 euros à Paris, mais les frais d'envoi existent aussi lorsqu'on commande sur internet, non, ce qui a changé c'est toute la culture de la librairie, et le Rockefeller Center est devenu un simple centre commercial", explique Emmanuel Molho, le septuagénaire qui gère la librairie familiale avec ses deux enfants.
C’est son père, Isaac Molho, qui avait créé l’établissement. Arrivé aux Etats-Unis en 1928, il avait rencontré à Paris des responsables de l'éditeur Hachette. Invité à ouvrir une librairie par David Rockefeller, qui tenait à voir des Européens occuper les bureaux situés dans son immeuble, il lança l'affaire en 1935. Pendant la guerre, la librairie se doubla d'une maison d'édition, "La Maison Française", qui publia des auteurs fuyant le nazisme comme André Maurois, Jules Romains ou Antoine de Saint-Exupéry.
"Les années 60 ont été les plus glorieuses, la langue française était à la mode, nous avions cinquante salariés, nous importions deux tonnes de livres par semaine, qui arrivaient avec la Compagnie générale transatlantique, à bord de paquebots comme le France", raconte Emmanuel Molho. "C'était un salon autant qu'une boutique: les clients étaient des Américains francophiles, des Sud-Américains francophones de passage, ils restaient pour bavarder, à l'époque on commandait 3.000 exemplaires au moins du dernier Prix Goncourt, aujourd'hui quelques dizaines tout au plus", se souvient-il.(Source Europe 1)
Tous les medias se sont emparés de cet évenement,Ouest France entre autre (photo d'illustration)Europe 1,le Monde et même un groupe s'est monté sur FaceBook!
Déjà en 1993, une deuxième librairie française, située au sud de Manhattan, avait fermé ses portes. Et en 1994, la librairie française de Los Angeles a également cessé toute activité.
Emmanuel Molho va prendre sa retraite à New York et peut-être "se mettre au piano", laissant à sa fille le soin de perpétuer les affaires familiales sur un site internet.
Il est urgent de faire une action.J'entame mon introspection en sollicitant l'appui de Valérie Pécresse.
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