Six façons de le dire..une sexilogie !!le premier de la série Bernard de David Foenkinos
David Foenkinos... Bernard
Session de rattapage pour ceux qui ont loupé des titres l’an passé ?
Dans un format mini pocket les 6 titres sont regroupés dans un seul et unique opuscule comme six tranches de vie qui devait déboucher sur le 7 ème Art
Le Parisien sous la plume de Candice Sata-Bartko ne pouvait mieux définir les Editions du Moteur :
Un concept unique qui rapproche la littérature et le 7 ème art, pour le plus grand bonheur de nos yeux.Le résultat en est saisissant, on est bien loin de la nouvelle classique
J’oserai à nouveau dire que le court livrage de ce concept est au livre ce que le court métrage est au film…un maximum d’émotion et de plaisir dans un minimum de pages
6 « courts livrages » six auteurs pour le 7 ème ciel avec six façons de le dire….la chronique se fera par plans en six volets comme une sexilogie ainsi faudra t’il l’appeler…..l
Avec Bernard, David Foenkinos signe une comédie hilarante sur la difficulté de retourner vivre chez ses parents après cinquante ans.
Nicolas d’Estienne d’Orves, lui, commet Coup de Fourchette, un polar déjanté sur l’univers de la gastronomie, tandis que Yasmina Khadra nous offre La Longue Nuit d’un repenti, un texte engagé sur les grands thèmes qui ont fait son succès.
Mercedes Deambrosis a, quant à elle, choisi le genre historique pour aborder la condition des femmes au début du XXe siècle dans son très joli De naissance, et Christophe Ferré le drame psychologique pour nous raconter un amour fou à la veille du 11 septembre : La Photographe qui a reçu le Grand prix de la nouvelle de l’Académie Française.
Il ne restait plus que la comédie romantique, dont Sophie Adriansen s’est emparée avec brio dans Le Diagnostic, pour traiter de l’amour à l’épreuve de l’erreur médicale.
Mag Chic va décliner les unes après les autres ses impressions en commençant par le tout premier de la liste ,David Foenkinos.
Des retours chez les parents en tant qu’adulte de 25 ans voire 30 ans on peut en connaître mais là Bernard a dépassé le cap Horn pour ne pas dire celui de Bonne Espérance puisque il ramène ses 50 ans bien tassés,lestés d’un tas d’emmerdes.
Ses ennuis ils le ramènent à ses vieux comme le linge sale de fin de semaine à un père qui s’abrutit devant la télé et une mère insignifiante qui dit amen pour avoir la paix.
Bernard a ses problèmes,il a galéré avec Nathalie son épouse qui se refuse à être véritablement un ex mais qui lui balance à la gueule sa mauvaise gestion de l’adultère. Les picaillons ont intéressé Bernard au point de porter le même prénom que Madoff et de copier sur ses attitudes d’escroquer les petites gens.
Tout fout bien sur le bordel dans la tête des parents qui exposent leurs ennuis dans le lit mitoyen de la chambre d’ado de Bernard la porosité des parois a du bon pour régler les comptes et inviter au dialogue inattendu.
La rencontre de Bernard et Sophie vaut un clou, c’est le cas le dire puisqu’on entre dans l’univers concret de la quincaillerie. et on laissera au lecteur ce plaisir délicat de la fin comme David Foenkinos sait si bien les concocter
Les Editions du Moteur:
"Nous allons vous offrir des histoires, de vraies histoires, comme quand vous étiez petits, souvenez-vous... Vous tendiez l'oreille et, derrière chaque mot, se cachait une image, vous partiez à l'autre bout du monde ou vous remontiez le temps. Tous les soirs, vous vous faisiez votre cinéma.
Parce que nous avons tous rêvé de voir portées à l'écran les lectures qui nous ont marquées, nous avons demandé à des auteurs de talent des histoires courtes qui pourraient devenir des films. Des histoires inédites d'une cinquantaine de pages environ, maximum dix euros et classées par genre: comédie, comédie romantique, engagé, psychologique, polar, historique.
Ainsi, les Editions du Moteur inaugurent une manière plus divertissante d'aborder la littérature tout en proposant des écrivains reconnus par le public et la critique."
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