UN MAGAZINE CHIC,CHOC ET CHARME
Un magazine jamais vendu en kiosque,uniquement lu sur le net pour et par les écrivains et tous les artistes aimant l'art du bien vivre et qui veulent lire en musique.
Chic,choc et charme
dimanche 30 août 2009
samedi 29 août 2009
jeudi 27 août 2009
LA PLUME DE KARINE
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Partageons l'émotion de notre égérie sur un sujet qui fera qu'à la rentrée vous ne pourrez plus regarder les SDF comme avant.
Dans nos conforts cotonneux et les silences feutrés de nos demeures une pensée pour ceux qui plongent.
Brialy disait quand tu grimpes à l'échelle (sociale) souris à ceux que tu croises car tu risques de les croiser à nouveau quand tu descendras.
Laissons la plume à Karine pour Un hiver avec Baudelaire, Harold Cobert.
Editions Héloise d'Ormesson, Mai 2009
Ce roman nous mène sur les pas d’un homme, Philippe, dont la vie va basculer du jour au lendemain. Divorce, perte de logement et d’emploi, séparation d’avec sa petite fille chérie, celui qui avait apparemment tout pour être heureux, se retrouve brusquement dans le dénuement le plus complet, à la rue. Comment survivre lorsque l’on a tout perdu ? Avec quels moyens ? Pour quoi ? Pour qui… sinon pour l’amour de sa petite princesse, la chair de sa chair, sa fille qu'il n'a plus le droit de voir.
Dans un style vif et sobre, avec une sensibilité et une poésie à fleur de plume, Harold Cobert nous embarque avec une criante vérité au cœur de la vie de ces SDF, de leur quotidien, de leurs galères, des aberrations de l’administration à leur endroit. Il nous interpelle sur l’attitude de la société face à eux, sur ce regard qu’elle leur porte : mépris, rejet ,ou pire : transparence. Une transparence qui les tue plus assurément que la faim et le froid en écho à ces mots de Paul Eluard " rendez-moi visible, je ne veux pas mourir en moi !". Avec une plume alerte, il leur redonne chair, consistance, porte sur eux un regard juste, humain, bouleversant... Et cet éclairage mis sur cette dure vérité sociale des exclus de nous rappeler si besoin était, que nous sommes tous des funambules de la vie, dans un équilibre ô combien relatif et fragile. Philippe peut être vous, moi, un proche, demain ou après-demain. Personne n’est à l’abri de perdre son petit confort de vie. Personne...
Et pourtant. Pourtant, si le thème abordé est douloureux, à aucun moment l’auteur ne sombre dans le pathos. Alors certes, on a le coeur serré, des embruns dans les yeux, oui. Mais ce récit d’une authenticité aussi vibrante que belle n’inspire pas de pitié à l’endroit de Philippe, son personnage : il suscite en nous au contraire une ineffable empathie, un attachement viscéral, une immense admiration. Car ce magnifique livre est une leçon de courage, de lutte, d’espoir, de rencontres salutaires improbables comme celle de ce chien errant Baudelaire. Baudelaire, "où l'on découvre qui est le meilleur ami de l'homme". Un chemin de nuit parsemé d’étoiles plus lumineuses les unes que les autres, jusqu’à ce que l’aurore renaisse.
Un bijou de pure émotion offert dans un écrin de Talent avec un grand T.
Karine FLEJO
A lire, à relire, à offrir, à méditer…
Bibliographie de l'auteur :
Un hiver avec Baudelaire, Editions EHO 2009
Le reniement de Patrick Tréboc, Editions Lattès 2007
Informations pratiques :
Prix éditeur : 18€
Nombre de pages : 272
ISBN : 9782350871158
jeudi 20 août 2009
AIE LOVE YOU...LE BILLET DE KARINE
Karine a lu pour vous
Aïe love you, de Christine Spadaccini
Editions Mic-Mac, 2006
Avec Aïe love you, l’auteure nous entraîne de manière hors-norme dans une histoire d’amour adultérine : imaginez en effet 200 pages rédigées …en langage « made In SMS »! Un mode d’écriture certes ultra moderne, mais que l’on imaginait se prêtant peu au style littéraire. Jusqu’à ce que ce livre nous prouve brillamment le contraire. Pari relevé et réussi ! Seule Christine Spadaccini, jongleuse de mots hors pair, géniale acrobate du verbe, pouvait réaliser une telle prouesse. Elle n’a pas son pareil pour jouer avec les mots, les triturer, les tricoter, les faire bondir, rebondir, chanter, enchanter.
Et de nous entraîner dans les échanges frénétiques de Katia, et Brice, voisins de pallier, la première célibataire, le second marié. Sur l’écran de leurs portables, les SMS prolongeront leurs instants volés dans des chambres d’hôtels, leurs regards et baisers furtifs dans la cage d’escalier. Ils seront leur fil rouge. Sur le clavier de leurs téléphones ils vont se pianoter des mélodies à 160 caractères, pianissimo, allegro, puis piano forte, jusqu’au bout de la nuit, jusqu’à épuisement.
Notes envolées, poétiques, érotiques, sensibles, passionnées sur une partition de je T’M profonde, entrainante, tantôt douloureuse, tantôt chantante, toujours si juste...
Extrait :
31 octobre 2001 14h37 de Brice :
On s’est dit vous
On s’est dit tu
On s’est tout dit
On s’étourdit
On s’est divan
J’sais même plus
C’qu’était ma vie
Avant…
Du vent
Karine FLEJO
COUP DE GUEULE ET RETOUR A LA BNF
Une prémonition de MagChic la numérisation,une semaine après son article la numérisation revient au galop.
Seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis dirions nous…en 2005 la BNF (Bibliothèque Nationale de France) s’opposait farouchement à la main mise de Google sur la numérisation de ses livres.
La Tribune lue hier après midi m’annonce que le ton change puisque la BNF pourrait bien d’ici là, passer un accord avec Google pour l’opération ci-dessus citée.
Le changement de cap est semble t’il motivé par des questions d’argent, le coût de la numérisation en interne des livres coûte de 0,12 à 0,74€ la page.
Pour numériser toute la III ème république il faudrait lever des fonds de l’ordre de 80 millions d’euros par ans pour la BNF et si l’on sait qu’elle en reçoit (seulement 5 millions du Centre National du livre) le compte est loin d’y être !
La numérisation gratuite proposée par Google a cet immense avantage…qui ne semble pas du goût des ayants droits des auteurs –dont les livres ne sont pas encore tombés dans le domaine public et des éditeurs qui verraient des œuvres numérisées sans autorisation préalable.
L’accès gratuit ????pour l’instant oui en faisant « Google recherche de livres » mais plus tard ??
Le cheval de Troie de ce géant est entré dans les tours de verre, puisse t’il ne pas provoquer un 11 septembre culturel……coupons la poire en deux !!!un peu payant mais pas beaucoup….faire un système d’abonnement à Google en échange de la quasi gratuité.
MagChic pousse son premier coup de gueule, payer pour lire mais autant que ce soit l’auteur et son éditeur qui en bénéficie !!
dimanche 16 août 2009
L'ULTIME MESSAGE?
Surtout pas!! pourtant en relisant le livre de mon ami Richard BOHRINGER,j'ai ressenti un frisson jamais éprouvé pour un livre.
Richard en symbiose avec l'écriture à toute berzingue....une rafale de mots comme s'il n'allait pas avoir le temps de tout nous dire!
Une émouvante introspection sur sa relation démoniaque avec la boisson explique cette fureur de vivre alors qu'il se dilue dans ses espoirs d'une société meilleure.
Cet homme a voulu se dissoudre dans un monde meilleur.
Il aime tant ces mots ,tourner et retourner autour d'eux,leur fracasser le coeur,écrire le souvenir,chercher le coup dur.
Comment trouver le mot pour un gars de la syncope,pas de la tarte la syncope.
Richard adore marcher dans la nuit.....se sentir en exil...on trouve les explications de l'actualité,du moment qu'il est en train de vivre.
En 2004 quand l'écriture de son livre fut bouclée il est entré dans la prescience de son maintenant!
Richard retarde le rendez vous avec ceux dont tu dis que tu es veuf,Serge Gainsbourg,François Léotard et Roland Blanche.Dans leur bar celeste comme tu le dis si bien,ils t'attendrons.
Un livre à lire...et à relire........je reprends ta dédicace ,bonne route et vive nos espoirs!!
vendredi 14 août 2009
UN TEXTE BOULERVERSANT DE KARINE
Non seulement Karine est l'égérie et la critique litteraire du MagChic mais elle possède une plume magique et accepte pour les lecteurs du blogzine de livrer cette brève de lecture poignante
La Parole est à Karine
Dans mon pavillon dort...
Juin 2003. Le sol s’est ouvert sous mes pieds lorsque tu t’es endormie. Quatre-vingt-treize printemps. Et ces gens qui me disaient que c’était un bel âge ! Il n’y a pas de belle saison pour partir, l’hiver est toujours trop précoce dans le cœur de ceux qui restent.
Ce matin de juin, à l’aube de l’été, je fus ensevelie sous une avalanche de neige.
Après une nuit passée assise sur le bord de la plage à écouter la complainte des vagues, écume dans les yeux, raz-de-marée dans le cœur, je suis allée une dernière fois dans ce jardin que tu affectionnais tant.
Ton jardin.
Mon paradis.
Le cerisier en fleurs, l’érable flamboyant, les hibiscus, les chrysanthèmes et autres rhododendrons semblaient te rendre un dernier hommage, parés de leurs plus beaux atours, véritable explosion de couleurs, tableau auquel chaque jour tu apportais ta touche. Jusqu'alors.
Arc-en-ciel de de pensées émues sur mon âme. Soleil de ton si doux sourire sous mes larmes.
Avant de refermer la grille, j'ai pris une bouture d’hibiscus avec un peu de terre. Terre de souvenirs. Petit bout de toi que je plantai à mon retour.
Juin 2004. Un an jour pour jour après le séisme de ton départ, tu ouvris tes paupières de pétales, les yeux embués de rosée : une première fleur. Un premier clin d’œil. Je m’approchai de tes bras vert tendre gantés de pourpre, incrédule. Bouleversée… Et toi par cette floraison de me dire « Tu vois, Karine, j’ai juste fait une longue sieste. Me voilà près de toi, dans ce petit jardin nippon que tu as recréé pour moi. » Ces sillons esquissés sur le gravier me révélèrent alors les traits de ton visage, ces rides que les sourires bien plus que l’âge avaient dessinées. Attendrissantes arabesques gainant tes beaux yeux chocolat.
Eté 2009. J’avais peur que tu te sentes un peu à l’étroit sur ce balcon, entre les bambous, l’orchidée blanche, l’érable-bonzaï et les lanternes nippones. Or tu t’y sens merveilleusement bien, ancrée à la vie au coeur du sol. Tu te déploies, tends tes bras vers le ciel, le soleil et les nuages, ondoyant sous le vent, dansant sous mes yeux, de l'aube au crépuscule. Tu me gratifies de fleurs comme autant de sourires qui à leur tour en font fleurir sur mon visage.
Oui, comme tu es vivante ! Ces bruissements de ton feuillage sous le souffle de la brise, c’est ta voix d’air qui continue à me susurrer ces mots doux comme de la soie, ceux dont mon cœur de fillette affamée se nourrissait avec délectation. C’est ta voix sucrée de miel, tenant un livre d'une main, me caressant les cheveux de l’autre, qui me raconte des histoires de princesses et de fées, d’elfes et de sirènes, d’encens et de myrrhe.
Mamie Framboise était ton petit nom, celui que je t’avais donné, rouge comme le sang de ta sève bouillonnante, comme les feuilles des érables l'automne venu, comme le soleil embrasant le ciel.
Dans mon jardin japonais, dans le terreau de mes souvenirs, c'est toi qui sommeilles, toi qui me veilles.
Toi qui dans mon « Pavillon dors »…
‘ Sous un voile de lune
Ombre de fleur
Ombre de femme’
Natsume Sôseki
A toi, Jeanne, ma petite mamie framboise
Karine Fléjo
mercredi 12 août 2009
LELOUCH EN TOURNAGE:CES AMOURS
Claude Lelouch avait profité de sa présence à Cannes pour annoncer le casting de son prochain film, « Ces amours là », dont le tournage devait débuter le 8 juin à Bucarest (Roumanie), pour une durée de six semaines. Il ne devrait sauf aléas ne pas tarder à sortir
Révélée dans « Roman de Gare », Audrey Dana y tiendra le premier rôle, accompagnée de Laurent Couson, également co-compositeur et arrangeur de la musique du film, avec Francis Lai.Audrey fut l'objet d'un coup de coeur de MagCHic qui lui prédisait un avenir radieux dans le cinéma.....puisse notre papier lui avoir porté chance
L’histoire retrace le parcours amoureux d’une femme entre les années 40 et 60, avec un prologue en 1914 et un épilogue en 2009.
Seront également au générique Samuel Labarthe, Dominique Pinon, Jacky Ido, Gilles Lemaire, Judith Magre, Anouk Aimée, Zinedine Soualem, Liane Foly, Boris Ventura Diaz, Christine Citti, Gisèle Casadesus, Anguun, Salomé Lelouch et Lise Lamétrie.
Parmi cette « équipe », nous découvrirons pour son premier rôle au cinéma, Raphaël, l’un des hommes de la vie du personnage incarné par Audrey Dana. Claude Lelouch déclare à propos du chanteur : "J'ai souvent fait débuter des gens qui n'étaient pas acteurs au départ et là j'ai vraiment été vraiment impressionné par Raphaël".
Raphaël la révéalation du film fera l'objet d'un bille.Non seulement Raphaël sait chanter mais d'après les rushes il est époustouflant:::
lundi 10 août 2009
BON ANNIVERSAIRE INES
Photo Angeli sur purepeople.com
Difficile de rater l'anniversaire d'Ines de la Fressange qui a eu le bon goût de naître en été.
Qu'elle soit rassurée car elle est rassurante ainsi on peut mesurer toute l'indifférence que sa beauté porte au temps et comme c'est le seul mépris dont elle se rend coupable, elle sera pardonnée!
dimanche 9 août 2009
COUP DE COEUR POUR LA BNF
D'ordinaire les usages veulent qu'on s'interesse davantage aux livres qu'à ceux qui les abritent et qui les protègent et qui nous permettent de les lire.
Patrimoine culturel au bout de la ligne 14 du métro parisien,tout est là pour vous emmener vers les oeuvres de votre choix.
Mieux encore que dire de la bibliothèque numérique(792 002 documents dont 277 889 en mode texte) que la Bibliothèque nationale de France met en ligne par Gallica interposé.
Aussi vous pourrez découvrir ou redécouvrir l'oeuvre de Mme de Staël,grande amoureuse célèbre pour ses oeuvres épistolaires..ce fonds documentaire fait partie de notre patrimoine culturel?pourquoi ne pas le faire connaître...ce n'est pas Karine qui nous démentira,elle qui vit au milieu de ces chefs d'oeuvre.
Un été pourri,non Gallica la bibliothèque en ligne a numérisé de nombreuses oeuvres que vous pourrez lire sur MagChic la plateforme culturelle de vos nuits insomniaques.
De quoi vous sortir de l'ennui pour un voyage au bout du désir en cliquant sur le lien Gallica
A noter que vous pourrez trouver ce lien permanent sur le blog. Le blogzine continuera à travers les posts de Karine et les lectures de Laurence,les coups de coeur d'Henri et la musique de Magalie,à vous apporter le soleil estival.
samedi 8 août 2009
LA SYNCHRONICITE
Vous y croyez??? moi oui!!
Dans la psychologie analytique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. Cette notion ne peut être comprise qu'intégrée à d'autres notions de la psychologie jungienne, comme ceux d'archétype et d'inconscient collectif..telle est une des définitions capturées sur le Net.
Elle a du jouer entre l'auteur d'un blog La Taverne du Doge Loresan et moi même.L'auteur du blog a évoqué un livre qui m'était tombé des mains et sur lequel le flash back s'impose .
Je voulais parler du livre de Jean Daniel Dupuy qui est super génial...mais comment en parler mieux que le Doge qui m'offre la double découverte et de ce livre et de son excellent blog en suivant le lien La Taverne du Doge Loresan vous entrerez dans l'antre des curieux de la litterature.
vendredi 7 août 2009
LA PLUME DE KARINE
Editions Juillard
« Nul n’est à l’abri de l’abominable. Nous sommes tous capables du pire ! » Cette phrase extraite de la quatrième de couverture pourrait à elle seule résumer ce livre qui relate un fait divers (fait d’Enfer devrais-je dire ?) réel de l’histoire de France. L’enfer ce ne sont pas les autres, c’est nous. Oui, NOUS, si nous ne sommes pas vigilants…Car les êtres auxquels il est difficile ici de par leur comportement de garder le qualificatif d’humains, qui s’acharnent sur un homme paisible, amène, dévoué Alain de Monéys, ne sont pas des extra-terrestres, des sauvages surgis de la préhistoire. Ce sont des villageois, jusqu’alors cléments, vivant en France, il y a un siècle de nous seulement...
En ce 16 août 1870, jour de foire à Hautefaye dans le Périgord, tout démarre sur un malentendu. Une phrase mal interprétée, un bouche à oreille redoutable, et voilà que les esprits s’échauffent. L’effet de masse est sidérant, fulgurant. Les villageois ont les nerfs à vif : la guerre contre la Prusse tourne mal, la misère gagne, la sécheresse anéantit les récoltes et décime le bétail. Dans ce contexte explosif, il suffira d’un quiproquo, pour que l’étincelle jaillisse et que la foule s’embrase. Et l’auteur de nous montrer avec finesse tout l’absurde de la situation : la victime est coupable… d’être innocente ! Une victime appréciée de tous, qui en l’espace d’une minute va passer du statut d’ami et compatriote à celui d’ennemi juré non seulement du village entier mais de la France. Un bouc émissaire pour exorciser toutes ces tensions ressenties par les villageois. Il leur fallait une tête de turc, c’eût pu être n’importe qui. Ce sera lui…
La victime est d’autant plus émouvante que face à cette déferlante de haine, elle ne surenchérira pas.
Au contraire, Alain de Monéys multipliera les rappels à la raison, continuera à appeler ses tortionnaires « mes amis », croyant jusqu’au bout pouvoir les faire revenir au calme.
Sur ce raz de marée humaine de 700 habitants, seule une poignée d’entre eux, tentera de s’interposer, au nombre de laquelle, la pure et bouleversante Anna, amoureuse, prête à risquer sa vie pour lui.
En vain.
Chapitre après chapitre, l’auteur nous emmène, plan à l’appui, sur les traces de son chemin de croix. Treize étapes toutes plus atroces les unes que les autres, deux heures interminables où l’on assiste, effaré, abasourdi, incrédule, à cette pandémie de violence inouïe qui gagne du terrain jusqu’à cette mise à mort finale par cannibalisme.
Dérangeant, terrifiant, ce livre témoignage de Jean Teulé nous interpelle sur les dangers, toujours actuels, qui guettent une population dès lors qu’elle est soumise à une trop forte pression. Vient un moment où il lui faut une victime expiatoire, des êtres sur lesquels se défouler, fût-ce jusqu’à les anéantir. Voilà qui interpelle sur la nature même de l’être humain...
Des dialogues percutants, d’une redoutable efficacité, un style limpide, une reconstitution historique précise, il fallait tout le talent de Jean Teulé pour exprimer l’indicible.
Karine Fléjo
mercredi 5 août 2009
lundi 3 août 2009
EXPO ALEX KATZ (Vernissage parisien)
Photos MagChic
Alex Katz est né à New York en 1927. Il fait des études d’art à la Cooper Union de New York (1946-1949), puis à la Skowhegan School of Painting and Sculpture dans la Maine. Sa première exposition personnelle sera organisée en 1954. On le considère alors comme l’un des précurseurs du Pop Art.Le jeune au pantalon à carreaux a 82 ans !!!!!
Alex Katz est né à New York en 1927. Il fait des études d’art à la Cooper Union de New York (1946-1949), puis à la Skowhegan School of Painting and Sculpture dans la Maine. Sa première exposition personnelle sera organisée en 1954. On le considère alors comme l’un des précurseurs du Pop Art.Le jeune au pantalon à carreaux a 82 ans !!!!!
ALEX KATZ A GRENOBLE CET ETE
Photos MagChic (Henri Delorme)
Après avoir exposé à Paris à la galerie Thaddaeus Ropac,Alex KATZ pose ses toiles à Grenoble,veinards isérois qui offrent aux parisiens en vacances dans cette région,la session de rattrapage.
MagChic était du premier convoi(en janvier 2009) et n'a perdu aucune miette du plaisir du vernissage et n'a pas boudé le privilège et le plaisir de rencontrer à la fois l'artiste,l'oeuvre et fait plus rare le modèle.
« La mode s’intéresse au temps présent et à ses courants. La mode fait un pied de nez aux gens qui pensent que l'artiste "crée la beauté éternelle" - la beauté est un facteur constant et elle le sera toujours. Quand il s’agit de mode, il s’agit de quelque chose d'éphémère par définition, parce qu’elle change. Rien n’est définitif ». (Alex Katz)
Cet éternel jeune homme new yorkais véhicule la nonchalance désabusée des oisifs de Long Island.Ses peintures qui ont l'air si simples et si faciles trompent le vsiteur..elles cachent le talent et le travail.Passant du monochrome à la couleur vives,il est le témoin sociologique de la fashion attitude,peut t'on parler de dandysme pictural???Si sa femme Ada a été sa muse,il s'est offert le luxe de porter un regard sur les mannequins qu'il a sublimé sur les toiles.
A Grenoble du 4 juillet au 27 septembre 2009..au Musée de Grenoble ...vous seriez mal venus de rater cette expo sublissime...
Infos pratique suivez le lien Grenoble cet été
Après avoir exposé à Paris à la galerie Thaddaeus Ropac,Alex KATZ pose ses toiles à Grenoble,veinards isérois qui offrent aux parisiens en vacances dans cette région,la session de rattrapage.
MagChic était du premier convoi(en janvier 2009) et n'a perdu aucune miette du plaisir du vernissage et n'a pas boudé le privilège et le plaisir de rencontrer à la fois l'artiste,l'oeuvre et fait plus rare le modèle.
« La mode s’intéresse au temps présent et à ses courants. La mode fait un pied de nez aux gens qui pensent que l'artiste "crée la beauté éternelle" - la beauté est un facteur constant et elle le sera toujours. Quand il s’agit de mode, il s’agit de quelque chose d'éphémère par définition, parce qu’elle change. Rien n’est définitif ». (Alex Katz)
Cet éternel jeune homme new yorkais véhicule la nonchalance désabusée des oisifs de Long Island.Ses peintures qui ont l'air si simples et si faciles trompent le vsiteur..elles cachent le talent et le travail.Passant du monochrome à la couleur vives,il est le témoin sociologique de la fashion attitude,peut t'on parler de dandysme pictural???Si sa femme Ada a été sa muse,il s'est offert le luxe de porter un regard sur les mannequins qu'il a sublimé sur les toiles.
A Grenoble du 4 juillet au 27 septembre 2009..au Musée de Grenoble ...vous seriez mal venus de rater cette expo sublissime...
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LA RUBRIQUE MUSICALE HEBDO DE MAG(alie)CHIC EXCEPTIONNEL
LeMagChic a trouvé en Magalie DESTAILLEUR à l'instar de Laurence CATANZARO(de Laurence's Corner Book) sa dénicheuse de talents musicaux!!
De Magalie le billet:
"J'adore Loreena McKennitt et en particulier ce morceau. Vous fermez les yeux et vous voyez les étendues vertes de l'Irlande ♥ ♥ ♥ j'aime ♥ ♥ ♥"
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