Exposition Axelle de Russé
Chine : le retour des concubines
MagChic en la personne de votre serviteur a pu découvrir un morceau de Chine inconnu.
Longtemps dans ce pays, le statut d’un homme s’est mesuré au nombre de ses femmes : épouses et concubines.
En 1949, les communistes ont condamné la pratique, signe pour eux de décadence bourgeosie.
Autrefois en Chine, épouses et concubines vivaient sous le même toit, aux yeux et au su de tous. La pratique était encadrée juridiquement. En 1949, elle est interdite par Mao Zedong qui y voit un reliquat de « féodalisme».
Elle ne ressurgit dans sa version moderne qu'à partir des années 90 avec l'ouverture économique, dans les valises de Taïwanais et de Hongkongais en voyage d'affaires en Chine continentale.
Aujourd'hui, la concubine est devenue un signe extérieur de richesse, exhibée lors des soirées d'affaires. L'échange est simple : des cadeaux contre des relations sexuelles exclusives et sur la durée. C'est ce qui différencie une concubine d'une maîtresse, qui n'attend pas de « rémunération ».
En chinois elles ont appelée emai, ce qui signifie « deuxième femme
Axelle a voulu raconter dans la Chine du troisième millénaire, l’histoire intime et tabous de ces jeunes filles, prisonnières dans leurs cages dorée.
On estime à 100 000 le nombre de ces femmes entretenues, éternel fantasme masculin ces jeunes filles d’à peine 20 ans vivent recluses dans des appartements au loyer de 1500€ par mois, bardées de sacs de luxe, dans l’attente de l’amant riche homme d’affaires.
A Shanghai un quartier entier de tours ultra modernes est peuplé de ces femmes extirpées aux bars mal famés et qui vivent ici leur émancipation sociale.
La vie des concubines est courte et le temps est leur ennemi implacable qu’elles scrutent en permanence dans les miroirs des coiffeurs.
Proche de la courtisane de Maupassant ou de Nana de Zola, Nanhua est suivie par Axelle dans son mortel ennui.
Des photos bouleversantes, incongrues parfois comme celle de Nanhua qui fait du putting dans sa cuisine en robe de chambre….dans cet appartement qu’elle devra quitter en cas de rupture
Une exposition qui est ouverte et qui va durer jusqu’ ‘au 28 novembre dans le magnifique Hôtel Fontfreyde Rue des Gras à Clermont Ferrand du mardi au samedi de 14h à 19h
Henri Delorme©Le MagChic Octobre 2012
Chine : le retour des concubines
MagChic en la personne de votre serviteur a pu découvrir un morceau de Chine inconnu.
Longtemps dans ce pays, le statut d’un homme s’est mesuré au nombre de ses femmes : épouses et concubines.
En 1949, les communistes ont condamné la pratique, signe pour eux de décadence bourgeosie.
Autrefois en Chine, épouses et concubines vivaient sous le même toit, aux yeux et au su de tous. La pratique était encadrée juridiquement. En 1949, elle est interdite par Mao Zedong qui y voit un reliquat de « féodalisme».
Elle ne ressurgit dans sa version moderne qu'à partir des années 90 avec l'ouverture économique, dans les valises de Taïwanais et de Hongkongais en voyage d'affaires en Chine continentale.
Aujourd'hui, la concubine est devenue un signe extérieur de richesse, exhibée lors des soirées d'affaires. L'échange est simple : des cadeaux contre des relations sexuelles exclusives et sur la durée. C'est ce qui différencie une concubine d'une maîtresse, qui n'attend pas de « rémunération ».
En chinois elles ont appelée emai, ce qui signifie « deuxième femme
Axelle a voulu raconter dans la Chine du troisième millénaire, l’histoire intime et tabous de ces jeunes filles, prisonnières dans leurs cages dorée.
On estime à 100 000 le nombre de ces femmes entretenues, éternel fantasme masculin ces jeunes filles d’à peine 20 ans vivent recluses dans des appartements au loyer de 1500€ par mois, bardées de sacs de luxe, dans l’attente de l’amant riche homme d’affaires.
A Shanghai un quartier entier de tours ultra modernes est peuplé de ces femmes extirpées aux bars mal famés et qui vivent ici leur émancipation sociale.
La vie des concubines est courte et le temps est leur ennemi implacable qu’elles scrutent en permanence dans les miroirs des coiffeurs.
Proche de la courtisane de Maupassant ou de Nana de Zola, Nanhua est suivie par Axelle dans son mortel ennui.
Des photos bouleversantes, incongrues parfois comme celle de Nanhua qui fait du putting dans sa cuisine en robe de chambre….dans cet appartement qu’elle devra quitter en cas de rupture
Une exposition qui est ouverte et qui va durer jusqu’ ‘au 28 novembre dans le magnifique Hôtel Fontfreyde Rue des Gras à Clermont Ferrand du mardi au samedi de 14h à 19h
Henri Delorme©Le MagChic Octobre 2012