UN MAGAZINE CHIC,CHOC ET CHARME

Un magazine jamais vendu en kiosque,uniquement lu sur le net pour et par les écrivains et tous les artistes aimant l'art du bien vivre et qui veulent lire en musique.
Chic,choc et charme



dimanche 5 septembre 2010

QU'IMPORTE LE FLACON POURVU QU'ON AIT LIVRESQUE!!!


Rentrée litteraire.

Attention en traversant une crise vous risquez de vous faire renverser par un mauvais bouquin…

Pourquoi n’y aurait il pas un bison fûté pour les sorties litteraires à l’instar des départs en vacances???????…dans cet embouteillage de fin d’été,les grosses cylindrées jouent des coudes et on a le loisir de décoder les plaques d’immatriculation.



Pour respecter l’analogie,il faut respecter le code et ça les maisons d’éditions savent très bien le faire…..on a un rituel de rentrée analogue à celui du beaujolais nouveau et on continue chaque année à traiter la piquette comme un grand cru et si en plus il sort des chais renommés,les trompettes éponymes vont sonner!!!!!!



J’analyse un cas qui me tient à cœur.....ma formation m’incline à prendre la défense d’Amélie Nothomb.

Il n’est pas possible que vous ne connaissiez point ma cliente ??elle a fréquenté de nombreux jurys et n’est point inconnue des jurés.

Ecrire est parfois la punition de la renommée..il faut sortir à tout prix quelque chose pour septembre…dessine moi un roman Amélie..

Nul ne doute de l’amour de l’écriture d’Amélie mais les femmes de lettres sont elles condamnées à la fécondité ad vitam eternam ??J’ai lu son dernier ouvrage et je plaide coupable avec ma cliente pour sa dernière courte nouvelle.

Pas de nouvelle bonne nouvelle,il eût mieux valu !certes mais les écrivains ont abandonné leurs machines à écrire pour devenir eux même de tels outils

Faut il à tout prix forcer la main à 701 écrivains pour qu’ils garnissent les rayons des marchands de livres (à ne pas confondre avec des libraires) ?

Je réclame au nom des écrivains comme Amélie le droit à l’année sabbatique !!!

Il en va de la santé du monde éditorial,l’obésité est un fléau qu’il faudra combattre et la mise en place d’un mieux lire comme d’un mieux manger s’avère nécessaire

C’est le cas pour Amélie pour qui je réclame les circonstances atténuantes, laissons lui l’ivresse et gardons le flacon intact…ce livre que l’on aime et qui une fois aimé va ramener la proportion de vrais bons livres à 50 par an ……..

Henri-Albert Delorme

1 commentaire:

  1. Je m'associe pleinement à ton geste charitable envers Amélie, Henri! Allez, soyons fous, accordons-lui même les arriérés d'années sabbatiques dont elle n'a pu bénéficier jusqu'à présent, après la parution de ses (18, 19, 20? je ne sais plus trop!)derniers livres. Comme ça on est sûrs d'être tranquilles pour un moment! ;)

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