UN MAGAZINE CHIC,CHOC ET CHARME

Un magazine jamais vendu en kiosque,uniquement lu sur le net pour et par les écrivains et tous les artistes aimant l'art du bien vivre et qui veulent lire en musique.
Chic,choc et charme



mercredi 30 septembre 2009

PROGRAMME DE NUIT MAGCHIC

LA BONNE RENCONTRE POUR LE MAGCHIC



Karine a lu pour vous La mauvaise rencontre de Philippe Grimbert aux Editions Grasset 2009


Ce roman de Philippe Grimbert est celui d’une amitié fusionnelle, entre Mando, et Loup, le narrateur, née dès leur plus jeune âge dans les allées du parc Monceau. Les deux garçons partagent tout, à la vie à la mort, des châteaux de sable aux premiers émois d’adolescents en passant par cette fascination pour le spiritisme. Une amitié qui semble indéfectible…

Et pourtant, à l’entrée dans l’âge adulte, dans le contexte universitaire chahuté des années 70, leurs chemins prennent des directions différentes. Mando choisit la voie du droit. Loup se passionne pour la psychanalyse.

A ce carrefour de leurs destinées professionnelles, Loup réalise combien cette amitié est inégale. Mando la conçoit comme exclusive, passionnelle, entière. Un absolu qui fait peur, phagocyte l’autre et ne supporte aucun manquement. Un trop plein d’amour face auquel Loup se sent coupable de ne pouvoir répondre, honteux de démériter. Ce déséquilibre dans l’investissement l’un envers l’autre se révèle alors être le signe d’un déséquilibre plus profond encore. Et terriblement inquiétant... Mais de ce dernier il convient de ne pas parler pour ne pas déflorer le suspens entretenu avec tant de dextérité par l’auteur. Car là se situe le cœur du roman.



Un roman magnifique sur l’amitié qui transparaît de même à travers d’autres personnages, comme Nine, la nurse de Loup dont il est le centre de la vie, Gaby, l’amie de sa mère qui l’emmène dans ses virées nocturnes dans Paris. Et de nous interpeller sur un sujet qui nous concerne tous : comment gérer les élans de tendresse et d’amour débordants des autres et la culpabilité qui en résulte ? De quelle fragilité ces manifestations excessives sont-elles la manifestation ? Comment réagir ? Joue t-on parfois malgré soi le rôle de bouclier contre la folie ?

Dans un style d’une fluidité remarquable, où chaque indice nous est distillé de manière à maintenir la tension à son paroxysme, Philippe Grimbert analyse avec une extraordinaire finesse la psychologie des personnages, habille de mots sur mesure leurs maux, dans un souci constant du détail. On est emporté dans les tourbillons des pages, pressentant le drame qui se profile, avide de réunir toutes les pièces du puzzle pour découvrir le tableau final.
Un récit intimiste brillamment mené.

Karine Fléjo

dimanche 27 septembre 2009

COUP DE COEUR POUR CORINNE ROYER


M comme Mohican ou M comme on aime!!!un roman de femme fait pour les femmes et par une femme mais que les hommes peuvent aimer!!!
Délicat de faire son premier roman,délicat de ne pas perdre les lecteurs dans les circonvolutions de son esprit.
Claire, 40 ans, retrouve un amour de jeunesse au détour d'un voyage, un homme de cabinet, avec qui elle a une aventure passionnée et qu'elle surnomme 'M' comme mohican. Ecartelée entre son mari et son amant, elle explore les confins de ses angoisses et de ses pulsions. Pendant ce temps, une vieille dame farfelue suit Claire dans tous ses mouvements, et veille sur son âme. Mais qui est-elle au juste ?

Corinne la stéphanoise ne sait pas que j'adore Saint Etienne mais ceux qui ne vont pas qu'au stade Geoffroy Guichard saluer les Verts ont pu apprécier la séance de dédicace à la Librairie de Paris à Saint Etienne
Geageons qu'elle trouye une librairie de Saint Etienne à Paris pour faire découvrir son premier opus.
LeMagCHic s'attaque de pied ferme à la lecture de ce livre édité chez EHO Editions
Sauf erreur de notre part prix 18 €
www.corinne-royer.com

vendredi 25 septembre 2009

PROGRAMME DE NUIT MAGCHIC

40 ANS POUR UNE GALERIE DE PEINTURE???


Jansem La Tunique Rose
Mais c'est énorme 40 ans pour une galerie de peinture,on aime ou n'aime pas mais les faits sont là et réellement là.
Quand en 1969 la speakrine de FR3 Christiane VALLE ouvrit sa galerie avec son mari dans les locaux de la librairie"Les Beaux livres" eût elle imaginée elle même une telle longévité??
Désormais tenue par le fils Cyril la galerie continue de faire les beaux jours de Clermont Ferrand en égayant la rue de l'Hotel de Ville.
LeMagChic peu enclin au chauvinisme oublie souvent et volontairement son berceau auvergnat....que Christiane VALLE en mesure la grandeur de l'hommage.
Les choix des artistes avec des poids lourds comme Bernard BUFFET ou JANSEM ont eu de quoi rassasier la rédaction lors de ce quarantième anniversaire fêté ce vendredi d'automne.
Après avoir conquis New York en 1982 et les pays nordiques il est évidemment peu galant de rappeler à la charmante maitresse des lieux que le temps passe mais il est si doux de s'arrêter de temps à autre!!

dimanche 20 septembre 2009

RIEN DE PERSONNEL.COUP DE COEUR POUR MELANIE DOUTEY



Plus d'infos sur ce film
La société Muller organise une réception à l'occasion du lancement d'un nouveau produit. Au cours de la soirée, on découvre qu'il s'agit en réalité d'un exercice de coaching pour les cadres de l'entreprise. Progressivement, les rumeurs sur le rachat prochain de la société vont bon train et chacun se retrouve à tenter de sauver sa place.
Quand rien ne cadre dans ce jeu à la c.à voir sauf si on est cadre stressé.
Mélanie DOUTEY est absolument délicieuse dans ce film aux cotés des excelllentissimes DAROUSSIN et PODALYDES.
Sortie en salles mercredi

samedi 19 septembre 2009

PROGRAMME DE NUIT MAGCHIC



Diificile de ne pas être ému devant une Eva Cassidy touchante dans SongBird
Oiseau Chanteur
Pour toi, il n'y aura pas de pleurs
Pour toi, le soleil brillera
Car je sens que lorsque je suis avec toi
Tout va bien
Je sais que c'est vrai

Et les oiseaux chanteurs continuent à chanter comme il connaissent la musique
Et je t'aime, je t'aime, je t'aime
Comme jamais

A toi, je pourrais donner le monde
A toi, je ne serais jamais froid
Car je sens que lorsque je suis avec toi
Tout va bien
Je sais que c'est vrai

Et les oiseaux chanteurs continuent à chanter comme il connaissent la musique
Et je t'aime, je t'aime, je t'aime
Comme jamais
Comme jamais
Comme jamais

jeudi 17 septembre 2009

LA PLUME DE KARINE

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Il est difficile de résister à la plume de Karine,toute réceptive et perméable à ce phénomène de société qui agite tous les salariés tous secteurs confondus.
Elle a lu pour vous,les heures souterraines de Delphine de Vigan
Editions JC Lattès 2009
Le Magchic avait déjà évoqué cet excellentissime opus promis à la consécration


« Pourquoi ces rivières

Soudain sur les joues qui coulent

Dans la fourmilière

C’est l’Ultra moderne solitude »



Les paroles de Souchon auraient pu accompagner la mélodie de ce récit. Avec justesse, fluidité, sobriété, l’auteur de No et moi revient sur ses thèmes chers : la solitude, la fragilité de l’existence, ces carrefours de la vie où tout peut basculer.



Mathilde est cadre supérieure en banlieue parisienne. Chaque jour, sa vie est rythmée par le triptyque « Métro, boulot, dodo ». Jusqu’à ce 20 mai où la répétition devient source de souffrance, insupportable, accablante... Les journées sont d’autant plus longues que ce travail qui la passionnait, qui lui valait reconnaissance et respectabilité, est aujourd’hui un enfer. Sans qu’elle n’ait fait quoi que ce soit qui le justifie, elle se retrouve mise au placard, transparente, quantité négligée et négligeable, dépossédée de toutes ses tâches. Les pratiques délétères sont légion. Brimades, vexations, injonctions paradoxales, isolement de la part de son supérieur, Mathilde tente de survivre à ce harcèlement moral, criblée de doutes, de culpabilité, alternant entre désespoir et colère. L’attaque récurrente de ses compétences, la mise systématique en situation de justification, le climat « persécutoire » finissent par la ronger de l’intérieur aussi efficacement qu’une armée de termites. Ses fondations sont d’une fragilité extrême. Son image d’elle-même très altérée. Et la précarité de l’emploi de générer chez ses collègues les symptômes bien connus du silence, de la surdité et de la cécité. Chacun pour soi, soi pour aucun.

Pour autant, Delphine de Vigan ne rédige pas une diatribe contre le monde de l’entreprise. Car si aujourd’hui ce lieu de travail est devenu pour Mathilde celui de la destruction, c’est grâce à cet emploi que quelques années plus tôt, elle a réussi à trouver un second souffle, à renaître. Mais aujourd’hui, le virage est pris à 180 degrés...



Thibault, lui, est médecin au service des Urgences Médicales de Paris. Au quotidien, il est confronté à la détresse humaine, à ses petits et grands maux, à la solitude des habitants des grandes villes qui parfois ne verront que lui dans leur journée. Tous les jours, il lui faut de plus se battre avec les embouteillages, l’urgence, le bruit. Ce 20 mai, il décide de mettre un terme à une relation amoureuse déséquilibrée et donc douloureuse : Lila l’aimait bien quand lui l’aimait tout court. Elle prenait. Lui donnait. Solitude affective, travail harassant, Thibault est usé, vidé. A bout de souffle. A bout de course.



Dans cette ville tentaculaire, grouillante, on se prend à espérer que ces deux êtres esseulés aux destins parallèles, aux souffrances et aux espoirs communs se croisent, se rencontrent, et enfin se trouvent. Car tous deux ont à se battre contre deux mêmes personnages, certes incorporels, mais néanmoins très présents et puissants : la ville et l’entreprise. On avance dans le récit avec cette attente fébrile. On suit les protagonistes dans leur course effrénée chapitre après chapitre.



Un roman sombre, traité brillamment, sans effet de style ni concession.


Bibliographie :

Jours sans fin, Editions Grasset 2001
Les jolis garçons, Editions JC Lattès 2005
Un soir de décembre, Editions JC Lattès 2005
No et moi, Editions JC Lattès 2007. Prix des libraires 2008

Ouvrages collectifs :

Coeur ouvert in Sous le manteau, Editions Flammarion 2008
Mes jambes coupées, in Mots pour maux, Editions Gallimard 2008


Informations Pratiques :

Prix éditeur : 17€
Nombre de pages : 300
ISBN : 9782709630405

dimanche 13 septembre 2009

PROGRAMME DE NUIT MAG(alie)CHIC



Chanson dédiée aux enfants que les parents oublient souvent quand ils se séparent. Un texte de Maxime Le Forestier écrit pour Julien Clerc.
MaG Destailleur

COUP DE COEUR POUR JC LORENZO


Flamenco pour une féria
JC LORENZO - Sculpteur métallique expose ses oeuvres au HAMEAU DES BAUX pendant la féria et jusqu'au 31 octobre 2009.
A l'image de l' établissement qui a redonné vie à nombre de matériaux anciens, cet artiste utilise des fers de récupération pour créer des oeuvres envoutantes.
Venez découvrir celles ci au Hameau.
Le Hameau des BAUX se trouve dans les Alpilles au Paradou(Paradis??) entre les Baux et St Remy de Provence.L'établissement mèle sérénité et tradition pour la plus grande quiétude de ses invités.Les hôtes cultivent quand à eux l'art de bien recevoir et l'art tout court
Pour ceux qui ne pourraient aller sur ce lieu pardousiaque,internet est la meilleure fenêtre de tir.Le site de JC LORENZO,tout nouveau
http://luxury-confidential.eu/lorenzo/index.htm

samedi 12 septembre 2009

L'EQUIPE DE MAG CHIC


Magalie DESTAILLEUR critique musicale qui tient la progammation de MaG(alie)Chic





Henri DELORME fondateur du MagChic (un roman en cours d'écriture)


Karine Flejo critique litteraire,prix de la critique litteraire à deux reprises,nombreuses parutions dans presse et internet.Fondatrice du site Koryfee.
Sa rubrique la Plume



Laurence CATAZANRO fondatrice du groupe J'aime Lire,un groupe fréquenté par de nombreux écrivains (Tatiana de Rosnay,Marc Levy,Dominique Dyens,Valérie Tong Cuong,Stéphanie Zeitoun,Laure Pouliquen,Frédéric Beigbeder,Evelyne Dress,Dominique Lettellier ..Emmanuelle de Boysson,et bien d'autre maisons d'éditions ou libraires..Karine,Magalie et Henri)elle tient le Laurence Book's corner

mercredi 9 septembre 2009

LA PLUME DE KARINE




Karine a lu pour vous et d'un trait de plume MagChic elle virevolte et donne à l'ouvrage sa véritable dimension


La plume de Karine


Ce roman a été récompensé par plusieurs prix : Prix des lecteurs de l'Express, Grand Prix Marie-Claire du roman d'émotion, Prix Crésus.


D’autres vies que la mienne : la mort, force de vie.


Emmanuel Carrère, auteur sombre, souvent qualifié d’égotique, nous offre ici une œuvre magistrale. Un travail d’autant plus délicat que de son propre aveu, ce récit lui a été commandé par deux des protagonistes. Comment parler de ce sujet tabou qu’est la mort, comment éviter que la compassion, inévitable ici, ne le mette, lui, en danger ? Après des hésitations, il vainc ses résistances premières et se lance dans le récit de ces vies auxquelles le hasard va lier inextricablement la sienne.


Tandis qu’il se trouve en vacances au Sri Lanka, en 2004, il assiste impuissant à la détresse d’un couple dont la fillette de 4 ans, Juliette, est emportée par le tristement célèbre tsunami. Premier choc. Premier face à face avec la mort, le désarroi de parents endeuillés. De retour en France, malheureuse coïncidence, une autre Juliette, sa belle-sœur, se meurt d’un cancer, laissant derrière elle Patrice, son doux mari, et leurs trois adorables fillettes. Une femme qu’il connaissait jusqu’alors peu, à la santé aussi fragile que la détermination forte, engagée en tant que juge aux côtés d’un confrère, Etienne, dans une lutte acharnée contre les abus des sociétés de crédit.


Il réalise alors que ses problèmes ne sont que tout relatifs face aux épreuves traversées par ces êtres. Un nouvel horizon s’ouvre à lui. Une métamorphose intérieure doucement opère. Face à leur souffrance et leur héroïsme, il va en oublier son narcissisme, relativiser son mal de vivre et puiser la force de mettre à distance ses démons intérieurs en s'ouvrant aux autres. Parce qu’il est percuté en pleine face par la dure réalité que sont la fragilité de nos vies et de celles de nos proches, il va s’efforcer de vivre plus intensément la sienne au quotidien… et d’aimer. Oui, celui qui entretenait jusqu’ici une vision désabusée de l’amour conjugal, ne croyant guère en sa longévité, trouve en l’exemple des parents endeuillés de la petite Juliette et dans celui du couple formé par sa belle-soeur et son mari, la foi en un amour profond, durable, possible. Sa plume sobre et redoutablement juste se met au service de l’intensité des sentiments, des nécessaires concessions, de l’émouvante complicité propres à tout authentique amour. Et de consolider son couple en voie de naufrage. A travers la vie des autres, il renaît à la sienne, pacifié.



Ainsi, si l’évocation de la mort est omniprésente, c’est pour mieux mettre en exergue le caractère précieux de la vie. En prise directe avec la réalité, l’auteur relate les faits bruts, dans toute leur crudité, avec une magnifique dignité, évitant avec brio l’écueil du misérabilisme. Parce qu'il nous confronte à nos propres angoisses existentielles, il nous renvoie inévitablement à nous.On est à notre tour emporté par la vague du tsunami, secoués, remués, chahutés, jusqu’à la page finale qui nous dépose en état de choc avec un regard neuf sur la vie.



Le récit est dur, très dur, mais jamais glauque ni sinistre. Au contraire, c'est une ode à la vie, un hymne au combat dans tous les domaines (celui de la santé, du social, …). Une lecture qui enrichit et ennoblit l’âme. Car si la mort d’un enfant, le deuil, la maladie, l’injustice, la précarité, l’inhumanité bancaire forment l’étoffe de ce récit, la trame n’en demeure pas moins et surtout l’amour… encore et toujours l'amour.


"Peu de livres changent une vie, quand ils la changent, c'est pour toujours" écrit Christian Bobin dans La plus que vive. D'autres vies que la mienne fait partie de ces rares livres-là...

Karine Fléjo

lundi 7 septembre 2009

PIANO FOR EVER LE TALENT DE SYLVIE PKV





Notre rédaction a litteralement fondu devant ce Black&White de Sylvie PECAVVE...du style et du talent et surtout l'amour de cet art qu'est la photo noir et blanc

samedi 5 septembre 2009

COUP DE COEUR POUR CARINE ROITFELD


Qui n'a pas été fasciné par un modèle féminin qui contribue à fabriquer notre idéal et alimente notre imaginaire.
Je craque devant son sourire qui m'éloigne de l'héroïne du Diable s'habille en Prada?le MagChic se met en mode fashion et se trouve en vogue pour ce coup de coeur à Carine ROITFELD(Directrice de Vogue).
Les livres rendent les hommes intelligents mais Carine sublime les femmes à travers son regard raffiné.Plus habituée à valoriser les autres elle mérite bien ce coup de chapeau....Carine vous rentrez dans notre top du Mag,bienvenue et take care!
Carine prend pour une semaine( à titre exceptionnel )la place de Karine(notre éjérie) à la une de notre Mag.

vendredi 4 septembre 2009

LAURENCE CORNER'S BOOKS


Laurence CATANZARO opére sa rentrée en fanfare,elle ramène dans ses valises l'exotisme.

Mother India de Manil Suri
« Mother India » est le grand roman des passions féminines indiennes. Son intrigue se développe sur fond de chocs culturels et religieux, ceux-là mêmes qui ont ponctué la modernisation de l’Inde contemporaine depuis 1947 jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un roman de formation écrit dans la grande tradition classique, celle qui a fait la gloire de Vikram Seth et de Rohinton Mistry.
Mîra, la narratrice et héroïne du livre, a 17 ans quand elle aperçoit Dev pour la première fois. Le jeune et beau chanteur se produit sur une scène universitaire de Dehli pour le plus grand plaisir de Roopa, la sœur aînée de Mîra, qui n’a d’yeux que pour cette vedette d’un jour. C’est pour se venger des humiliations subies dans l’enfance que Mîra décide de ravir à Roopa son petit ami.
Mais quand Mîra est surprise dans une situation compromettante avec Dev, sa vie bascule. Un drame tout entier ordonné par son père, qui ne saurait accepter que sa fille épouse un tel homme sous prétexte de sauver son honneur : ce patriarche est un homme des Lumières, il professe une laïcité conquérante et se plaît à pourfendre les traditions. Or, la famille de Dev est religieuse, conservatrice, et nul n’imagine de ce côté-là que Mîra puisse se soustraire à son devoir et que, de surcroît, le mariage ne soit pas célébré selon les rituels hindous.
Ce n’est que lorsque naît son fils que Mîra entrevoit enfin la possibilité d’échapper à l’impasse où la conduit cet univers dominé par les hommes, son père bien sûr, mais aussi ce mari qu’elle ne désire plus. S’amorce alors une relation bouleversante entre la mère et son fils. Une passion sans bornes.
L’écriture sompteuse de Manil Suri ensorcèle le lecteur dès la première page, une de ces ouvertures que l’on n’oublie pas et dont le lyrisme donne le ton à cette féérie contemporaine sur laquelle Shiva, grand ordonnateur du pouvoir patriarchique et des puissances érotiques, veille avec une bien machiavélique attention
Point de vue de la Rédaction
La rédaction de MagChic,Henri,Karine et Laurence est unanime à penser que cet ouvrage ne se limite pas à la sociologie de la famille indienne comme le suggère à tort la couverture..ce qui prouve qu'un livre c'est fait pour être lu et non regardé!
Dans un contexte conflictuel entre musulmans et hindous avec le fantôme d'Indira Gandhi on trouvera dans le roman le combat d'une femme qui se calme dans la deuxième partie de l'ouvrage (relation mère fils) au risque de s'essouffler.La bourrasque de la première moitié emmagasine suffisament d'énergie pour aller jusqu'au bout de sa lecture.
Informations [pratiques]

Traduit de l’anglais (Inde) par Dominique Vitalyos

Prix éditeur : 22 euros - Prix alapage.com : 20.9 euros

Nombre de pages : 509 pages ISBN : 9782226190734

jeudi 3 septembre 2009

PROGRAMME DE NUIT MAGCHIC

DES VENTS CONTRAIRES


L'émission TV sur Olivier ADAM

LA PLUME DE KARINE


Des vents contraires n'ont pas contrarié la course de la plume de Karine qui virevolte au vent de sa grande inspiration.Elle offre un regard expert sur Olivier ADAM et va insuffler cette émotion du lecteur touché plein coeur.MagChic laisse la parole ou plutôt l'écriture à Karine qui retrouve les parfums de sa Bretagne natale

DES VENTS CONTRAIRES
Éditions de l’Olivier 2009.

Interrogation douloureuse de la fillette lovée contre son père : « Elle me manque trop maman. Pourquoi on ne va pas la rejoindre ? » Lui : « Parce qu’on ne sait pas où elle est. » Manon : «Oui mais si elle est morte. Si elle est morte on n’a qu’à mourir tous les trois comme ça on sera avec elle. » Avec elle… Elle, c’est Sarah, qui un an plus tôt a disparu en laissant son mari Paul, et ses enfants, Manon 4 ans et Clément 8 ans dans un état d’angoisse paroxystique. Accident ? Nouvel amour ? Besoin de prendre de la distance quelque temps ? Accès de folie ? Aucune piste. Aucun mobile. Contres vents et marées, Paul veut garder le cap sur l’espoir qu’elle revienne, éviter son propre naufrage et surtout celui de ses enfants auxquels il voue un amour fou.



Seul face à ces questions sans réponse, Paul décide de retourner sur les terres bretonnes de son enfance, là où sont ses racines. Un nouvel horizon pour un nouveau départ. Ses tumultes intérieurs sont le reflet du climat et des paysages de cette région qu’il décrit dans un langage simple et très imagé : la lande sauvage comme son côté de gentil bourru, les tempêtes et sa rage alternant avec la douceur du soleil et son infinie tendresse, les falaises de granit résistant au fracassement des vagues à l’instar du roc qu’il se doit d’être vis-à-vis de ses enfants.


Et comme si survivre à cette femme et mère absente ne suffisait pas, son âme de Saint-Bernard le conduit à aussi offrir son soutien, avec plus ou moins de bonheur, aux éclopés de la vie qu’il croise sur sa route. Un ours au cœur tendre. Un homme déboussolé puisant dans l’énergie du désespoir et l’amour viscéral qui le lit à Manon et Clément, la force d’affronter les vents contraires.

Un roman poignant, sensible, au ton extraordinairement juste.



Ce roman a reçu le Grand Prix RTL-Lire 2009




Bibliographie :

A l’abri de rien, Éditions de l’Olivier 2007. Prix France Télévisions 2007 et prix Populiste 2007.

Falaises, Éditions de l’Olivier 2004

Passer l’hiver, Éditions de l’Olivier 2005. Bourse Goncourt de la nouvelle

Poids léger, Éditions de l’Olivier 2002

A l’ouest, Éditions de l’Olivier 2001

Je vais bien, ne t’en fais pas, Éditions Le Dilettante 2000




Informations pratiques :

Prix éditeur : 20€

Nombre de pages : 255

ISBN : 9782879296463

Karine Fléjo

mercredi 2 septembre 2009

LE BLOG DE KARINE


Pour les lecteurs de MagChic le blog de Karine avec une deuxième fenêtre de tir sur la litterature..à découvrir sans plus tarder en suivant le lien Koryfée.

mardi 1 septembre 2009

PROGRAMME DE NUIT MAGCHIC

LES HEURES SOUTERRAINES

LES HEURES SOUTERRAINES


Un livre absolument à mettre entre toutes les mains des éclopés de la société libérale qui pourrait aider les victimes des petits chefs à se refaire.
Un style direct,droit comme les rails du RER qui conduit l'héroine au bureau et plus tard vers ce que ça pourrait représenter un bureau.
Un récit émouvant qui met les oubliés de l'entreprise obsédée par la productivité,une imprécation contre la lacheté de l'environnement professionnel

Le résumé
Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu'au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l'attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n'ai été dit, sans raison objective, Mathilde n'a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu'elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte. Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l'attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l'immense solitude qu'elle abrite. Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d'eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s'arrête. Autour d'eux s'agite un monde privé de douceur.( Résumé:source Evene)

Ce livre vous tombera des mains et c'était l'objectif de Delphine de Vigan qui va tout droit vers un Prix litteraire!!!!!!elle sera nominée.MagChic le sent.
Ce récit entre le placard de Mathilde et le rencard de Thibaud vaut bien une ruée dans les brancards!gardez une place pour ces deux êtres d'amour et noter la date du 20 mai (prédiction de la voyante)
Editions JC LATTES
Henri DELORME